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OM : jusqu'où l'arbitrage français poussera le curseur de l'incohérence ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 20/12/2024 à 01:00

OM : jusqu'où l'arbitrage français poussera le curseur de l'incohérence ?OM : jusqu'où l'arbitrage français poussera le curseur de l'incohérence ?

Mercredi matin, Pablo Longoria a surpris son monde en critiquant ouvertement le manque de cohérence des arbitres. Une sortie au timing parfait, même un peu en avance sur son temps, puisque le soir même une nouvelle incohérence est venue ébranler la Ligue 1. Comment ne pas devenir parano ?

On pourrait croire qu’avec la VAR, l’arbitrage en Ligue 1 aurait enfin pris des airs d’équité et de transparence. Que nenni ! Pour l’Olympique de Marseille, cette saison ressemble à une parodie où les décisions arbitrales se transforment en sketchs absurdes. Entre cartons rouges lunaires et incohérences flagrantes, difficile de ne pas avoir l’impression que l’OM dérange.

Prenons Derek Cornélius, expulsé contre Nice pour un "gain de temps" qui n’aurait à peine valu qu’une remontrance à un joueur adverse. Un moment qui restera gravé comme un chef-d'œuvre d’interprétation zélée. Et que dire du rouge distribué prématurément à Leonardo Balerdi face à Lyon ? Une décision aussi rapide qu’injustifiée, transformant l’OM en cible idéale pour les arbitres en quête de décisions spectaculaires. Neal Maupay n’a pas été en reste contre Angers, sanctionné pour… avoir existé, semble-t-il.

On pourrait presque rire de ces décisions si elles n’étaient pas si récurrentes. Car le problème dépasse ces cas isolés : c’est l’incroyable incohérence entre les décisions qui laisse pantois. L’illustration parfaite ? Le match Monaco-Paris de mercredi soir. Wilfried Singo assène involontairement un coup de pied à Gianluigi Donnarumma, le gardien parisien repart avec le visage ensanglanté et le Monégasque… sans même un jaune. François Letexier, arbitre de cette rencontre, a jugé bon de ne pas sanctionner. Oui, le même Letexier qui, quelques mois plus tôt, avait exclu Amine Harit contre le PSG pour un geste similaire, au nom de la "mise en danger de l'intégrité physique". 

À force, on devient paranoïaque. Comment ne pas l’être ? Même Pablo Longoria s’interroge : "En France, il y a un manque de cohérence. Les décisions varient d’un match à l’autre. Cela complique la compréhension des règles pour les joueurs et les entraîneurs." Comprendre les règles ? Peut-être faut-il un manuel spécial pour l’OM, intitulé : "Comment jouer à 10, déjouer la VAR et garder son calme face à l’injustice".

Ne nous méprenons pas : personne ne demande à être avantagé. On ne réclame pas de penalty cadeau ou de rouge facile pour l’adversaire. On aimerait juste être arbitré comme tout le monde. Ce n’est pas trop demander, si ? Apparemment, si. Et pendant ce temps, en coulisses, l’arbitrage français continue son one-man-show, oscillant entre l’absurde et le grotesque.

Mais bon, pourquoi se plaindre ? Après tout, l’OM est deuxième à la trêve. Bien payé, disent certains. Peut-être. Mais à ce rythme, il faudrait que les arbitres distribuent les cartons avec un dé au lieu d’un sifflet pour que tout le monde ait une chance égale. Allez, messieurs les arbitres, à quand un rouge pour avoir trop bien joué ? On attend avec impatience.