OM : huis clos avec sursis pour l'OM
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 28/11/2024 à 08:20
La revue de presse de ce jeudi 28 novembre.
L’OM sanctionné d’un huis clos avec sursis
La commission de discipline de la LFP a rendu son verdict sur plusieurs incidents récents dans les stades de Ligue 1 et Ligue 2, dont ceux survenus au Vélodrome lors de la réception d’Auxerre (1-3) le 8 novembre. L’Olympique de Marseille a écopé d’un huis clos total avec sursis en raison d’un jet involontaire de projectile ayant blessé au visage Ambre Godillon, journaliste de DAZN. Comparée à des précédents où des jets d’objets touchant des acteurs du jeu ont conduit à des retraits de points, l'OM s'en tire qu'avec un sursis en raison du caractère involontaire de l'acte. Cette sanction signifie que le huis clos pourrait être appliqué en cas de récidive. Cette sanction s’inscrit dans un contexte plus large de durcissement des mesures disciplinaires, avec des sanctions également infligées à Lyon, Nantes et Bastia pour des débordements. Pour l’OM, ce rappel à l’ordre pourrait toutefois inciter à une meilleure gestion de la sécurité au Vélodrome afin d’éviter des répercussions plus lourdes à l’avenir. La vigilance sera désormais de mise pour le club et ses supporters.
"C’est le bon moment pour montrer que l’OM est à la hauteur"
Dans une interview accordée à La Provence, Daniel Bravo, ancien joueur de l’OM et consultant pour beIN Sports, partage son optimisme quant aux performances des Olympiens, en particulier après leur victoire convaincante à Lens. Pour lui, l’OM semble prêt à briller enfin au Vélodrome, dès dimanche contre Monaco. Daniel Bravo salue le retour en forme d’Adrien Rabiot, qu’il qualifie de "joueur hors-norme". Selon lui, la montée en puissance de l’international français, en pleine confiance après ses performances en équipe nationale, a transformé le milieu de terrain marseillais. "À Lens, il a rayonné. Puissant, dominateur, il a fait le travail de deux." Bravo estime que Rabiot pourrait aider l’équipe à surmonter sa nervosité au Vélodrome et à imposer son jeu à domicile. L’ex-Marseillais loue également la nouvelle formule de Roberto De Zerbi, articulée autour d’un milieu à trois avec Rabiot, Højbjerg et Rongier, qu’il considère comme complémentaire et équilibré. "Le milieu est extraordinaire, il peut réussir à donner le plus qui manque au Vélodrome pour dominer l’adversaire et marquer. Rongier ne fait pas de bruit, mais est très intelligent, court sans arrêt. Hojbjerg est très complet, costaud. Il m’a impressionné à Lens et monte en puissance. Il parle à l’arbitre, embrouille tout. Il est beaucoup mieux physiquement, tout comme Rabiot qui retrouve la grande forme après avoir marqué deux buts en équipe de France. C’est aussi une bonne idée d’avoir mis Geoffrey Kondogbia derrière, avec Leonardo Balerdi. Il y a du métier, c’est solide. Le petit prince évoque aussi la fameuse pression du Vélodrome qui peut être un frein pour certains joueurs, citant ses souvenirs personnels et les débuts difficiles de certains coéquipiers comme William Gallas. "Moi-même, je l’ai senti. Quand je suis arrivé, à 36 ans, ce n’était pas facile. Certains ont dit : "Pourquoi prend-on des vieux ?" La pression n’était pas facile à gérer, heureusement je l’ai fait relativement bien car j’avais beaucoup d’expérience. J’ai montré que j’étais un guerrier. Je savais très bien que Marseille aimait ça, j’ai réussi à me faire adopter. C’était plus dur pour des jeunes comme William Gallas. Il est devenu un super joueur, mais au début, il avait la tremblote quand il rentrait sur le terrain. Il me demandait de vite décrocher pour me donner le ballon. Il était en panique. Le Vélodrome, c’est difficile. Il peut être extraordinaire et te porter. Dans les bons moments, tu peux ne plus toucher terre. Mais quand ça siffle, tu as une chape de plomb." Enfin, Daniel Bravo se projette sur le duel face à Monaco. Pour lui, c’est une opportunité pour l’OM de prouver qu’il peut rivaliser avec les meilleurs et redresser son image à domicile. "C’est le bon moment pour montrer que l’OM est à la hauteur", conclut-il avec optimisme.