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Autour de l'OM

OM : Harit, Gerson, il y a une vie sans Payet

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 15/03/2022 à 01:00

OM : Harit, Gerson, il y a une vie sans PayetOM : Harit, Gerson, il y a une vie sans Payet

Le duo Gerson-Harit a livré une très belle performance à Brest, en l'absence du meneur de jeu de l'OM.

Il y a quelques mois, à la question de savoir qui était celui qui pouvait prendre sa succession à la tête du jeu offensif de l'OM, Dimitri Payet répondait sans hésitation : Amine Harit, alors que l'on pouvait imaginer le Réunionnais citer aussi Gerson. Mais aux yeux du meneur de jeu marseillais, la technique balle au pied de l'international marocain était une évidence, d'autant que les deux premières prestations de ce dernier à Monaco et face à Rennes avaient laissé éclater tout son talent et surtout de belles promesses. Seulement voilà : comme s'il n'y avait de la place que pour un seul "maestro" dans le onze olympien, le temps de jeu de l'attaquant prêté par Schalke 04 s'est dilué au point de ne plus apparaître dans l'équipe de Sampaoli. Ce ne fut pas le cas pour Gerson, couvé et même parfois imposé par l'Argentin en dépit de plusieurs prestations sans saveur. Toujours est-il que le jeu marseillais est resté Payet-dépendant. Jusqu'à la victoire de l'OM à Brest dimanche soir (4-1).

Le Marocain a livré deux master class (à Monaco et à Brest) en l'absence du maître d'orchestre

Évidemment, il n'est pas question ici de s'appuyer sur une victoire du 2e chez le 13e pour tirer des conclusions définitives, loin de là. Mais simplement d'attirer l'attention sur l'élan donné par ces deux joueurs lorsque le jeu offensif de l'OM passe par eux. Pas question non plus de décréter la transformation du prêt d'Amine Harit (24 ans) en transfert définitif sous le simple prétexte d'une prestation accomplie à Francis-Le Blé. En revanche, constater que le Marocain a livré deux master class (à Monaco et à Brest, mais aussi à Moscou) en l'absence du maître d'orchestre n'est pas contestable. La preuve que l'ancien Nantais n'est jamais autant inspiré que lorsqu'il a les clés du camion et qu'il y a quand même matière à réflexion pour l'avenir, sachant que Payet n'est pas éternel. Reste à savoir ce qu'en pensera Schalke, où Harit est sous contrat jusqu'en 2024 et qui est en course pour remonter en Bundesliga.

Le match à Brest valide cette idée d'un Gerson qui a enfin atterri en Ligue 1

Concernant Gerson, le contexte est différent. Déjà parce que le Brésilien appartient à l'OM, mais aussi parce qu'il est un titulaire en puissance, quel que soit son état de forme. Justement, il se trouve qu'il est sur une pente ascendante et le match à Brest valide cette idée d'un Gerson qui a enfin atterri en Ligue 1. Au joueur élégant mais incapable de multiplier les duels, a succédé un milieu multitâche capable de se rendre disponible au bon endroit et de trouver le geste juste quand il faut, y compris au moment de faire la différence dans les vingt derniers mètres. Un Gerson qui a validé le beau travail de sape du trio Kamara-Guendouzi-Gueye, qui n'a pas avalé les kilomètres pour rien sous la pluie brestoise. Des enseignements qui ne remettent pas en cause la présence de Payet dans le onze-type olympien, mais qui prouvent qu'il peut y avoir une vie plus qu'intéressante en son absence, ou en cas de méforme. Intéressant, en vue des dix finales que va disputer l'OM pour décrocher le podium...