OM : Guendouzi, celui qui ne s'arrête jamais
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 22/04/2022 à 01:00
L'OM tourne actuellement à plein régime, avec un calendrier à venir qui fait peur. Mais pas de panique, Mattéo Guendouzi est là !
Suite à la victoire de l'OM face à Nantes (3-2), hier jeudi, un vent européen s'est levé sur le Vélodrome, et pas n'importe lequel. À la lecture du classement, la perspective de retrouver la Champions League se fait de plus en plus précise. Mieux : avec sa deuxième place et sa marge sur le troisième (Rennes est à six points), l'OM pourrait bien éviter les piégeux barrages pour accéder aux poules. Une perspective emballante, même si l'on ne peut s'empêcher de suer à grosses gouttes lorsque l'on se penche sur le calendrier à venir, entre matches au couteau en L1 et rendez-vous volcaniques en coupe d'Europe. Une inquiétude qui, toutefois, s'estompe à la vue de l'enthousiasme de l'équipe, et surtout celui d'un homme en particulier : Mattéo Guendouzi.
"Tu es content d’avoir un joueur comme ça dans ton équipe, alors que quand il joue ailleurs, tu ne le supportes pas"
Semaine après semaine, on a l'impression que tout a été dit sur les performances de l'ancien Gunner. Mais, à chaque match, Mattéo parvient encore à nous étonner, lui dont Sampaoli semble attendre qu'il perde une jambe pour le faire souffler. Il faut dire qu'il en a à revendre, du souffle, et qu'il se débrouille pour en trouver lorsqu'il n'en a plus. En fait, comme le disait Éric Di Meco cette semaine, Guendouzi et l'OM sont faits pour vivre ensemble : "Tu es content d’avoir un joueur comme ça dans ton équipe, alors que quand il joue ailleurs, tu ne le supportes pas. C’est un mec rare. Je suis content qu’il reste ici et qu’il ait envie de construire à Marseille. C’est le genre de mecs autour desquels tu construis. Il se sacrifie sur le terrain". L'histoire du "match" parfait, comme sur Tinder, alors que rien ne semblait fait pour que ça le fasse.
Quand Longoria tiltait sur Guendouzi lors d'un match en équipe de France de jeunes
En effet, qui d'autre que Pablo Longoria aurait eu l'idée d'aller chercher Mattéo ? Avec son salaire estampillé Arsenal et son parcours de Titi du PSG, pas grand monde, assurément. Seulement voilà, avec sa désormais légendaire base de données, le président olympien s'est souvenu du scout qu'il était, lorsque perché dans les tribunes vides d'un match de l'équipe de France U18, il avait vu un gamin chevelu entrer en jeu "et changer le cours du match à lui tout seul", comme il l'avait raconté lors de la présentation du joueur l'été dernier. Longoria avait tapé dans le mille : par son jeu et son engagement, Guendouzi change le jeu d'une équipe et influe, de fait, sur les résultats. Il crée l'osmose entre les lignes, rameute les troupes, presse les adversaires, et surtout prend des responsabilités offensives dans ses passes que l'on ne soupçonnait pas. Tout cela à un rythme effréné, en jouant tous les matches sans jamais sortir, ou presque. Le signe que Sampaoli n'imagine pas son OM sans Guendouzi, et finalement, nous non plus.