OM : a-t-on réglé le problème des latéraux ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 27/09/2024 à 01:00
Les entrées renversantes d’Ulisses Garcia et Pol Lirola a Lyon, mais aussi la régularité d’Amir Murillo… L’OM a-t-il réglé son souci de latéraux ?
La blessure de Quentin Merlin, en grande forme depuis la préparation estivale, a eu l'effet d'un coup de massue sur l'effectif olympien, Roberto De Zerbi, ainsi que sur les supporters. Nombreux sont ceux qui se demandaient comment l'équipe allait combler l'absence de l'ancien Nantais, dont le rôle était si précieux. Finalement, après deux rencontres sans l'international espoir français, des solutions de repli ont émergé.
Murillo, fidèle au poste
Lors des dernières rencontres, Amir Murillo a su endosser le rôle de Quentin Merlin. Très offensif contre Nice dans le couloir gauche, Roberto De Zerbi a insisté tout au long du match pour qu'il reste collé à la ligne et conserve une position haute. L'international panaméen a livré une prestation plutôt propre. Sans être particulièrement tranchant offensivement, il a notamment su gêner les relances et les montées de Jonathan Clauss dans son couloir. Face à Lyon, il devait occuper le même rôle, mais cette fois dans le couloir droit. Malheureusement, l'expulsion rapide de Leonardo Balerdi a bouleversé ces plans. Murillo s'est alors repositionné aux côtés de Kondogbia et Brassier dans une défense à trois, laissant le couloir à Rongier dans un premier temps, puis à Pol Lirola en seconde période.
Valentin Rongier, justement, est aussi une solution de repli, même si son entraîneur l'a plutôt utilisé pour être proche des autres défenseurs centraux, à la relance.
Lirola, la belle surprise ?
Parlons justement de Pol Lirola. Considéré comme indésirable et ne devant pas s’éterniser sur les bords de la Méditerranée cet été, son nom était souvent oublié dans les discussions sur les futures compositions de l’ère De Zerbi. Contre toute attente, et en raison des suspensions de Brassier et Kondogbia, il s'est retrouvé titulaire lors de la première journée à Brest. Sa prestation, compliquée, où on l'a vu en difficulté défensivement et peu actif offensivement, n'a rien arrangé à son cas. La solution Lirola, que peu imaginaient, n’a pas convaincu cet après-midi-là et n'a fait que confirmer les incertitudes et craintes sur sa viabilité. Il n’est d’ailleurs plus réapparu jusqu’à son court passage contre Nice pour conserver le résultat, et surtout contre Lyon, où il a enfin retrouvé son poste de prédilection, celui qui l'avait révélé lors de ses six premiers mois à l'OM.
Au-delà de son but et de sa passe décisive, c’est son activité et ses nombreux efforts qui méritent d’être soulignés. Suffisant désormais pour le reconsidérer dans cet effectif, et pourquoi pas, lui offrir un rôle plus important que celui de simple remplaçant ?
Ulisses Garcia a trouvé la clé du placard
À la Commanderie, on jurait dans toutes les conversations que les joueurs du loft ne porteraient plus le maillot de l'OM. Mais à l'époque déjà, on mettait deux bémols : un pour Azzedine Ounahi et un pour Ulisses Garcia. La raison ? Leurs contrats longue durée qui faisaient que le club cherchait autant un prêt qu'un transfert pour ce qui est des portes de sortie. Le Marocain est parti en prêt, mais le Suisse est resté dans le loft, jusqu'à la fermeture de tous les marchés principaux et secondaires. Son comportement, impeccable, lui a permis de retrouver le groupe. Et, plus surprenant, de jouer les deux matchs pour lesquels il a été retenu, contre Nice et à Lyon. Ses entrées offrent une solution crédible, au moins en fin de match, au moment où les organismes auront peut-être besoin de souffler. Une alternative qui s'est même transformée en solution avec ce but marqué au Groupama Stadium. Un pied gauche plus intéressant que ce qu'on pouvait penser ?
Renforcé de Rabiot et de Garcia, l'effectif de Roberto De Zerbi compte désormais 22 joueurs, sans compter les jeunes. Les postes semblement même désormais doublés.