"Je reste à 100 %, je suis très heureux ici !", c'est ce que déclamait Lucas Ocampos à l'issue de Nantes-OM, remporté 1-0 par les Marseillais grâce à un but de l'éternel espoir argentin. Cela tombe bien, car Rudi Garcia tient à ce qu'il reste également, au contraire d'un Rémy Cabella ou d'un Bouna Sarr qui évoluent au même poste. Le coach marseillais le croit donc capable d'exploser, tout comme Bielsa le croyait, au contraire de Passi qui avait renoncé à insister. Il faut dire que depuis son arrivée en 2015 en provenance de Monaco pour 11 millions d'euros, celui que l'on surnommait le "Cristiano argentin" à ses débuts à River Plate donne plutôt dans le surplace.
Les Italiens, traditionnellement friands d'attaquants argentins, ont eux aussi renoncé, à l'image du Genoa et du Milan Ac la saison dernière qui n'ont pas levé son option d'achat. Mais il ne faut pas oublier l'âge du garçon, 22 ans, et ses capacités physiques au-dessus de la moyenne. Sa technique est également intéressante s'il daigne lever un peu plus souvent la tête, et son jeu aérien est également au niveau. Reste pour lui à confirmer sa forme affichée lors de la préparation, comme l'explique sur le plateau du Talk Show le journaliste de France 3 Michel Aliaga : "Lorsque je suis arrivé en Suisse cet été, je ne l'ai pas reconnu. Il a pris de la masse musculaire et il a démontré beaucoup de bonnes choses lors des matches amicaux, bien plus que lors des saisons précédentes. Je me suis dit que l'OM ferait bien de le garder, d'autant qu'il peut aussi dépanner dans l'axe. Je le préfère à Cabella et Njie". Un jugement toutefois nuancé par Maxence Volpe : "Il faut rester prudent, comme avec Njie d'ailleurs. Effectivement, il peut apporter quelque chose, mais comme remplaçant, pas plus".
Derrière l'intouchable trio Payet-Germain-Thauvin, Lucas Ocampos a donc un vrai coup à jouer dans cette saison au calendrier chargé, et d'autant plus avec la confiance de son coach. A lui de ne pas le faire mentir...