Nasri, les sifflets : Valbuena réagit

17h50 : En conférence de presse, Mathieu Valbuena est revenu sur la concurrence de Samir Nasri et les sifflets du Parc des Princes : "Vous aimez bien nous opposer avec Samir... On oublie de nous associer. On peut faire de belles choses ensemble. Le coach voulait me faire souffler contre l'Australie et voir des choses aussi. Il est très content de moi. (Sur les sifflets) Il faut les excuser. Ils pensaient peut-être que Paris jouait hier. Il n'y a pas que des intelligents."

Didier Deschamps a lui aussi évoqué les deux sujets : "Quand on joue dans les clubs du sud et qu'on vient au Parc, on se fait chahuter. Mais il encaisse. Depuis que je suis là, Valbuena a joué énormément de matchs. Il a été décisif. Je voulais voir Samir dans ce rôle (axial). Il préfère comme ça."

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15h48 : Pas facile la soirée de Mathieu Valbuena vendredi au Parc des Princes avec l'Équipe de France. Remplaçant, il a été sifflé une fois sur le terrain par les supporters parisiens. Et depuis le banc, il a assisté à la belle prestation de Samir Nasri à son poste.

De quoi poser la question à Didier Deschamps après le match sur une possible concurrence accentuée entre les deux anciens coéquipiers à l'OM : "J’étais convaincu avant le match que Samir Nasri était un très bon joueur de foot. Il l’a montré à un poste où Mathieu a été aligné jusqu'à maintenant. J’en ai discuté avec Mathieu et c’était l’occasion de voir Samir dans ce rôle là. Après, plus j’ai de choix, plus ils seront compliqués et mieux ce sera. Vous pouvez appeler ça un problème de riche" a répondu le sélectionneur des Bleus, dans L'Équipe.

Dans l'After Foot sur RMC, cela a donné lieu à un débat intense entre Daniel Riolo qui voudrait que Valbuena "retrouve sa place, celle du super sub'" et Rolland Courbis qui estime qu'on ne peut pas comparer Nasri, qui est plus un milieu relayeur, à Valbuena qui est un vrai milieu offensif (écoutez le débat sur Le Phocéen TV). "Petit Vélo", par ailleurs très bon lors de son entrée en jeu, aura sûrement l'occasion mardi de montrer contre la Finlande qu'il a les épaules pour rester le titulaire à ce poste de numéro 10 de l'Équipe de France.