Mitroglou a-t-il épuisé son crédit ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 09/01/2018 à 16:32
Hier mardi, RMC révélait un début de malaise Kostas Mitroglou à l'OM en citant un membre du vestiaire olympien à propos de l'attaquant grec : "Il y a des choses que l’on ne peut pas lâcher face aux micros, mais personne n’est dupe. On a envie de l’aider, mais on peut parfois avoir l’impression qu'on joue à dix quand Mitroglou est sur la pelouse". Une phrase-choc, dont on ne sait si elle provient d'un joueur ou d'un membre de l'encadrement, mais qui n'a peut-être pas fini de résonner, car il semble évident qu'elle finira par arriver aux oreilles de l'ancien buteur de Benfica, si ce n'est déjà fait. Dans ce cas, reste à savoir si elle aura le don de le réveiller ou de finir de l'enfoncer.
Mais, comme si cela ne suffisait pas, RMC révèle également que Rudi Garcia lui-même "n'attend plus grand-chose de Mitroglou et estime qu'il a eu sa chance". Le coach serait déçu par son manque d'impact physique et ses absences devant le but et dans le jeu aérien. Un peu gênant pour un avant-centre recruté justement pour ces qualités-là. Evidemment, les supporters savent bien que le Grec est arrivé blessé en fin de mercato et ils ont su se montrer patients en dépit des nombreuses interrogations et critiques formulées par les observateurs dès ses premiers pas sous le maillot de l'OM. Mais la patience du supporter olympien a des limites, et ces dernières ont cédé dimanche dernier lors de sa sortie au bout d'une heure de jeu après seulement huit ballons touchés et un contrôle malléole-tibia à un mètre du but. Une sortie sous les sifflets lors d'un match qui, pourtant, avait tout pour le relancer. Beaucoup, en effet, demandaient l'instauration d'un 4-4-2 afin de le placer dans les meilleures conditions aux côtés de Valère Germain, ce que Garcia a fait face à Valenciennes. Peine perdue...
Acheté 15 millions d'euros (pour seulement 50 %) à Benfica cet été avec un transfert qualifié de "panic buy", Kostas Mitroglou domine déjà tous les classements des flops de fin d'année. Evidemment, l'exemple Gignac appelle à la plus grande prudence avant d'émettre un jugement définitif, mais son histoire marseillaise semble bien mal embarquée. À lui de renverser la situation, si Rudi Garcia lui en donne la possibilité...