A la lumière d'un portrait dans le Monde, Margarita Louis-Dreyfus n'est pas présentée comme l'héritière qui veut à tout prix céder l'OM.
Alors que le retour de Pape Diouf ne cesse d’être évoqué au fil des apparitions médiatiques de ce dernier, comme à France Bleu Provence lundi (lire ici), Margarita Louis-Dreyfus, celle que l’on présente sans résistance en cas d’offre de rachat, tout du moins si l’on en croit le Talk Show d’hier (voir la vidéo) est à la Une du supplément week-end du journal Le Monde.
Un long portrait lui est consacré. Il explique comment celle qui n’était que la mère des enfants d’RLD, qui n’avait pas le droit de visite dans la résidence parisienne de son mari, s’est découvert des talents de chef d’entreprise dès l'annonce du cancer de Robert en 2007. Comment « la capitaliste de l’année », pour Le Nouvel Economiste a su tenir tête à la famille Louis-Dreyfus ainsi qu’à Jacques Veyrat (associé d’RLD, frère d’Antoine, licencié de la direction de l’OM l’été dernier) pour diriger l’empire de main de maître.
Margarita s’exprime sur les projets du groupe : "On doit travailler avec les gouvernements de certains pays en développement pour trouver des solutions contre la famine et pour le développement de l'agriculture. J'ai ainsi rencontré la présidente du Brésil, le premier ministre russe, le ministre chinois de l'agriculture, etc." Moins sur l’OM. Pourtant, comme le précise l’article, 25 millions d’euros minimum par an, c’est le prix à payer pour jouir d’une sacrée surface médiatique. La Russe n’a peut-être pas dit son dernier mot.
> Lire le portait de MLD sur Lemonde.fr : L'irrésistible ascension de Margarita Louis-Dreyfus
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