Le jour où... Bakayoko fit trembler Old Trafford
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 13/04/2020 à 12:20
Votre meilleur souvenir de l'OM sur Le Phocéen.
Premier récit de la rubrique "Le jour où..." qui met à l'honneur vos meilleurs souvenirs en tant que supporter de l'OM. Nous avons reçu énormément de messages, tous aussi passionnants les uns que les autres, nous en publierons un chaque jour sur Le Phocéen. On commence ce lundi avec le souvenir de Zub' :
Manchester-OM en 1999
Septembre 1999, j'ai 13 ans. L'OM va affronter Manchester United à Old Trafford en Ligue des Champions. C'est le grand retour de l'OM dans la compétition. Déjà la saison d'avant, la bande à Blanc, Pirès, Ravanelli, et Maurice avait atteint la finale de la coupe UEFA. Mais la, c'est la grande coupe d'Europe. La mythique. Celle aux grandes oreilles. L'OM avait bien commencé en gagnant ses deux premiers matchs contre le Sturm Graz et le Dinamo Zagreb (Croatia Zagreb à l'époque), mais là c'est Manchester United qu'il faut affronter. Et pas n'importe lequel, celui de Beckham, Scholes, Keane, Stam. Les champions d'Europe en titre, aussi tenants du titre en championnat et coupe nationale. Et à l'époque, ça n'avait quasiment jamais été fait, à part le Celtic en 1967, et un ou deux autres clubs. Autant dire que ce Manchester apparaissait comme l'une des meilleures équipes de l'histoire. Bref, le match commence. C'est difficile, mais l'OM tient. Et en fin de première mi-temps, une ouverture. Berg se fait bêtement chiper la balle au milieu de terrain par Bakayoko, qui file à grandes enjambées vers le but mancunien. Thierry Roland s'égosille : "Ne la manque pas bonhomme ! Ne la manque pas bonhomme !" Baka tire, le ballon s'envole dans la lucarne. 0-1. J'explose, je hurle. L'OM est de retour au plus haut niveau, capable de rivaliser face à la meilleure équipe du monde. Ça y est ! Ça y est ! On est de retour ! On va pouvoir la regagner cette Coupe d'Europe ! Je cours dans tout le salon en hurlant comme un dégénéré, ma mère débarque et m'engueule devant tout ce barouf. Je m'en fous, je continue de hurler. L'OM est de retour, l'OM est de retour. Finalement, on perdra ce match 2 à 1. Mais j'aurais vécu mon plus grand orgasme footballistique. Plus fort que les buts de Zidane en finale de coupe du monde. Plus fort que la reprise de Trezeguet dans le but de Toldo. Un but de Bakayoko et le fantasme adolescent de revoir l'OM sur le toit du monde.
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