Labrune : "Les matchs ne seront pas systématiquement rejoués"

La réunion "sécurité dans les stades" s'est tenue ce matin. Il en est sorti quelques premières mesures : un match sera définitivement interrompu en cas d'arbitre ou de joueur blessé par un projectile, en cas d'incident, un délai maximum de 30 minutes sera déclenché pour décider du sort du match, bouteilles en plastiques interdites, filets amovibles plus souvent employés.

Invité à réagir à ces décisions, le président de la LFP, Vincent Labrune a réagi dans les colonnes du Figaro. Il a insisté sur l'importance que "toutes les parties, à commencer par les clubs, les mettent en œuvre avec force, célérité et conviction (...) Nous allons mettre en place début 2022, un barème de sanctions plus lisibles, mais d'ores et déjà il va de soi que tous les matches ne seront pas systématiquement rejoués. Plusieurs cas de figure seront donc envisagés".

Il parait logique de préciser ce point. En effet, si l'incident sur Payet avait eu lieu à la 80e minute et que l'OM menait au score, il aurait été difficile de faire passer le fait que le match soir donné à rejouer. On se dirige donc vers du cas par cas. Une chose est sûre, c'est bien la décision suite aux incidents de Nice-OM qui a engendré tous ces problèmes.