Labrune contrôle-t-il les médias ?

"Monsieur On contre Monsieur Off". Pour son dossier spécial sur la lutte entre l'actuel et l'un des anciens présidents de l'OM, France Football a trouvé la formule choc. Le bi-hebdomadaire parle évidemment de Pape Diouf, président à l'ancienne "à la gouvernance participative" et de Vincent Labrune "parachuté à l'entregent incontestable mais aux manières nettement moins bonhommes".

Dans ce dossier, on apprend notamment que le fameux publi-communiqué dans L'Équipe dimanche dernier (lire ici) a coûté 30 000 € et non 80 000 € comme cela a été annoncé initialement. 

On en retient surtout que Diouf a soupçonné Labrune d'avoir fait jouer son amitié avec Rodolphe Belmer, le directeur général de Canal +, pour ne plus faire apparaître son opposant sur les chaînes du groupe cette semaine. Selon nos informations, entre un reportage qui devait lui être consacré dans les émissions foot du week-end, son rôle de consultant dans les Specimens et un passage sur Infosport +, ce n'est pas moins de trois émissions qui ont dû faire au dernier moment sans le phrasé de l'ancien agent de joueur. "Pour ne pas être juge et partie", lui a-t-on fait savoir du côté de la chaîne cryptée. Diouf n'en démord pas face à celui qu'il avait traité de "manipulateur" lorsqu'il avait dû le résumer en un mot sur le plateau du Talk Show (voir la vidéo).

Cette épisode fait cependant écho aux doutes qui entourent le dernier numéro de Téléfoot. Dans le reportage "Marseille brûle-t-il ?" il se murmure qu'une interview du responsable de la manifestation anti-direction avant le match de Troyes a été enlevée au dernier moment. Là encore, les regards se tournent vers les bonnes relations qu'entretient le président de l'OM avec François Pellissier, directeur des sports sur TF1.

A noter que Capital travaille sur un prochain gros sujet sur ces querelles marseillaises. Et certains ne pourront s'empêcher de relever que Luc Laboz, le directeur de la communication de l'OM, est un ancien journaliste d'M6...