La réponse de René Malleville à Jérémy Morel

Bonsoir Jérémy Morel, mon poto !

J'ai été vraiment touché de ton attention à mon égard ! Sache que les mecs qui te traitent de traitre seraient les premiers à quitter leurs emplois pour aller en face si la paye est doublée ! Et puis t'inquiètes, derrière des pseudos, ils ont tous des couilles comme les melons de Cavaillon ! Je préfère te dire que depuis plus de deux heures, je lis les réactions suite à ta lettre ! Et je peux te dire que les mecs sensés sont beaucoup, mais alors beaucoup plus nombreux que les abrutis qui t'insultent gratuitement !

Tu fais allusion à ton enfant, tous ceux qui sont dans ton cas comprennent ta situation! Tous ceux qui ont des enfants comprennent ton choix ! Tu l'expliques, tu n'étais pas obligé poto ! Mais tu le fais. Tu es un mec bien à qui j'ai eu le plaisir de serrer la main à l'Hopital, ainsi qu'à ta charmante épouse ! Tu m'as montré ton bébé, moment d'émotion pour moi. Tu es un homme Jérémy, dont beaucoup feraient mieux de prendre exemple! Un père de famille digne, simple, fier de ce que tu es, fier de pouvoir regarder les autres en face ! Tu n'as rien a te reprocher, tu as tout donné chez nous ! Tu n'as pas été terrible parfois ? Et alors ? Ce n'est que du football Jérémy ! Tu es allé à Lyon ? Et alors ? Cela prouve que là-bas ils sont moins cons que nous ! Tu as 30 ans, encore 3 ou 4 ans, et ta carrière s'arrêtera ! Tu auras tout l'avenir devant toi. Mais j'espère que tu te souviendras de ton passage à l'OM comme une expérience qui t'aura forgé un moral à toute épreuve. Rien ne t'a été épargné. Je sais que les commentaires qui vont suivre ce post ne vont pas être piqués des vers. T'inquiètes Jérémy, à 68 ans, dont 59 à Marseille, 45 ans de politique à un certain niveau, plus rien ne peut m'atteindre.

Quoi qu'il en soit, si c'est parce que je défends un homme, un vrai, je m'en bats les couilles royalement. Ceux qui ne sont pas contents n'ont qu'a quitté mon groupe ou mon mur, bon débarras. Je te souhaite le meilleur pour l'avenir.

Ah oui, une dernière chose, on devait faire une minute ensemble, celà ne se fera pas, je le regrette profondément, à moins que... Bise à toute ta petite famille Jérémy, et bonne chance !

René Malleville