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Autour de l'OM

L'OM vraiment mauvais à Montpellier ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 05/12/2017 à 18:21

L'OM vraiment mauvais à Montpellier ?L'OM vraiment mauvais à Montpellier ?

Au-delà des polémiques arbitrales et du point du match nul ramené par l'OM, on a encore débattu du jeu marseillais à Montpellier. Encore une fois, le jeu de l'équipe de Rudi Garcia a été critiqué, certains observateurs se demandant même ce que fait l'OM en haut du classement aux côtés d'équipes comme Lyon ou Monaco au football bien plus séduisant. Polémiques partisanes ou réalité ? La première option nous semble bien plus crédible, même si on veut bien reconnaitre que le jeu offensif des Lyonnais se situe un cran au-dessus.

Déjà, rappelons que pour bien jouer au football il faut être deux. Dimanche, Montpellier a fait preuve de son habituelle solidité mais a totalement refusé le jeu, avec 32 % de possession de balle contre 68 % pour les Marseillais. Même chose au niveau des passes avec seulement 67 % de réussies contre 88 % pour l'OM. En revanche, on admet volontiers de réelles difficultés offensives avec seulement 6 tirs contre 12 pour les hommes de Der Zakarian. Un constat clair, relevé par Maxence Volpe dans le dernier Talk Show : "Ce qui est perturbant, c'est de voir que l'OM a deux fois plus la balle que Montpellier, et qu'ils tirent au but deux fois plus que nous". Pour l'ancien défenseur troyen David Hamed, c'est le système de jeu des Montpelliérains qui est le principal responsable de cette défaillance olympienne : "Ils jouent à cinq derrière avec un axe très costaud et des latéraux qui montent et qui centrent. L'OM a eu le ballon, mais n'a pas pu s'exprimer face à ce bloc".

Des manques qui s'expliquent aussi et surtout par le niveau actuel des attaquants olympiens et de ceux chargés de les alimenter. Le cas Payet est évidemment en première ligne, mais les autres ne font guère mieux, à commencer par Germain et Mitroglou qui se succèdent à la pointe de l'attaque sans jamais trouver l'ouverture. "Rudi cherche toujours la solution en pointe après 16 journées, explique Elie Baup dans L'Equipe. Ton équipe a beau être solide défensivement et se créer des occasions, pour un coach ce n'est pas anodin : les premiers noms que tu coches sont ceux de ton gardien et de ton avant-centre. Une pointe qui claque, tu ne la sors jamais". Un OM solide, dominateur, mais malheureusement stérile, voilà ce que l'on a vraiment vu à Montpellier.