L'OM est en train de traverser une zone de turbulence, mais il compte s'en sortir en soignant notamment les maux par les mots.
L'OM est en train de traverser une zone de turbulence, mais il compte s'en sortir en soignant notamment les maux par les mots. Cela était prévu depuis lundi avec le capitaine (Mandanda) et le vice-capitaine (Cheyrou), mais Vincent Labrune va parler devant l'ensemble groupe ce vendredi matin.
Le président de l'OM a été choqué par l'attitude des joueurs mardi à Caen. Ce n'est pourtant pas la première fois que Labrune s'adresse directement aux joueurs, il l'avait déjà fait avant Ajaccio par exemple, et avait donné avant la série des trois matchs contre les promus des objectifs de points très précis. "Depuis, je constate qu’ils ont perdu tous les matches. Est-ce que, inconsciemment, il y en a qui ont lâché ? Peut-être, mais pas tous. Certains sont très affectés. Il va falloir qu’ils se remettent en cause. Les complexes de supériorité, ça ne va pas" assène-t-il dans une interview publiée dans La Provence ce vendredi.
Ce discours a également été celui de Steve Mandanda qui a profité du décrassage jeudi pour parler à ses coéquipiers. Selon L'Équipe les mots du capitaine auraient été en substance ceux-ci : "Quoi que vous pensiez, vos intérêts perso pour l’avenir, vos envies de départ, etc., on doit remonter. Et, si on finit loin, certains n’auront peut-être pas de choix."
Didier Deschamps a également procédé à des entretiens individuels. À la mi-temps du match contre Quevilly, le coach olympien nous avait confié avoir poussé une grosse gueulante. Les oreilles de certains ont chauffé, notamment Charles Kaboré qui n'a pas repris la partie ensuite. Selon L'Équipe, le milieu burkinabé n'aurait d'ailleurs pas apprécié ce traitement de faveur.
Une chose est sûre, Deschamps garde l'entière confiance de Labrune. Et le président de l'OM rappelera aux joueurs l'importance du classement final en championnat : entre la 9e place et la 4e place, il y a un sacré écart en terme de revenus et d'image...