Gignac et "l'époque de l'enfant-roi"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 01/03/2015 à 12:32
Voici les réactions des consultants TV et radios après la défaite (2-3) des Olympiens à domicile contre Caen. Daniel Riolo reste fan de Marcelo Bielsa, ce qui n'est pas vraiment le cas de Pierre Ménès. Quant à Didier Roustan, il revient sur la brouille entre Gignac et son coach.
Daniel Riolo sur RMC : "En attendant de comprendre, je regarde l’OM jouer et je vois plein de choses, du jeu, des buts, des émotions, des coups techniques, tactiques, des échecs, des obsessions, des personnalités. Mais peut-être que ce n’est pas bien pour la L1 tout ça. Que tous les corbeaux se rassurent. Bientôt il partira. Il n’y aura plus tous ces débats sur la méthode Bielsa que finalement personne ne connaît. Bientôt, ils seront tous soulagés. L’effet Bielsa a disparu ? Mais non, il n’a justement jamais été aussi présent !"
De son côté, Pierre Ménès relève sur son blog : "On peut donc légitimement se demander quel est le rôle ou la responsabilité de Bielsa dans tout ça. L'Argentin protège son groupe en disant à tous les matchs qu'il s'est trompé. On ne peut cependant pas occulter que dans la semaine, il y a eu un incident avec Gignac qui était sûrement le joueur de l'effectif le plus fan du système Bielsa. Le départ de l'attaquant semble inéluctable. La fin de saison s'annonce un peu compliquée pour l'OM."
Enfin, Didier Roustan sur son blog vidéo sur L'Equipe.fr : "On est à une époque de l'enfant-roi, ça ne se limite pas au football. C'est comme ça, mais ça a des répercussions. Il faut une certaine autorité, sinon vous ne rendez pas service au gosse. Je suis sûr que Gignac, s'il est à ce niveau-là, c'est qu'à 10, 11 ans, il marquait déjà beaucoup de buts, et c'était déjà la star de l'équipe au village. Du coup, l'entraîneur l'aligne le dimanche, même s'il a fait la diva, mais il ne lui rend pas service et ça continue. Il a toujours été comme ça, avec Baup, avec Deschamps. Là, il tombe sur quelqu'un qui lui dit non et lui ne comprend plus. On peut ne pas l'admettre, mais le comprendre."
> Les extraits en vidéo.