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Autour de l'OM

Germain : le travail récompensé

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 16/09/2019 à 12:20

Germain : le travail récompenséGermain : le travail récompensé

L'attaquant olympien était titulaire surprise à Monaco, et il en a profité.

Qui se souvient du mois de juillet 2017, lorsque tout le monde se félicitait du recrutement de Valère Germain pour 8 M€ ? À ce prix-là, l'OM s'offrait une valeur sûre de la Ligue 1, qui avait fait ses preuves avec l'OGC Nice et l'AS Monaco et frappait discrètement à la porte de l'équipe de France. On vantait, de plus, ses racines olympiennes et son état d'esprit collectif et travailleur. Trois ans plus tard, cet enthousiasme n'est plus qu'un vague souvenir, et on retient plus l'échec d'un transfert mal ciblé, avec un joueur certes talentueux, mais fait exclusivement pour un 4-4-2 que l'OM n'a quasiment jamais mis en place. Un joueur encensé par les coachs, les consultants, globalement apprécié pour ses qualités humaines, mais rarement pour ses prestations avec l'OM.

C'est tout le problème avec Germain. Quand on tape sans retenue sur la transparence d'un Mitroglou ou le je-m'en-foutisme d'un Balotelli, on n'arrive pas à se lâcher sur le petit Valère. Pourtant, il serait bon de garder à l'esprit que le fils de Bruno est avant tout un bon footballeur, et c'est ce que fait André Villas-Boas, qui a l'avantage de ne pas être pollué par les fantômes de la saison précédente. Évidemment, Valère a bénéficié de circonstances favorables pour se retrouver titulaire sur la pelouse du stade Louis II, hier dimanche (3-4). Et c'est là que c'est intéressant. Pourquoi ? Parce qu'en l'absence de Florian Thauvin et avec la descente de Bouna Sarr en latéral droit, AVB n'a pas choisi la solution Nemanja Radonjic qui semblait s'imposer. Le Portugais a surpris tout le monde en plaçant Valère Germain ailier droit à Monaco, un poste qu'il n'avait plus occupé depuis les U18. Et ça a marché.

Un but de la tête - sa signature - et un grattage de mort de faim sur celui de Payet, pour une prestation globale de très bonne facture dans les deux moitiés du terrain. En plus de claquer et de donner des solutions à ses partenaires d'attaque, il a aussi donné son corps à la science dans ces dernières minutes irrespirables pour conserver le score. Le signe d'une équipe en train de naître, bien sûr, mais aussi celui, individuel, d'un joueur sur lequel on va devoir compter. C'est ce que fait déjà AVB qui lui a déjà offert deux titularisations et trois entrées en jeu conséquentes en cinq journées. Poli et bien élevé, Valère lui a rendu la monnaie. Bien joué !