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Autour de l'OM

Galatasaray peut-il nous renvoyer Mitroglou ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 23/04/2019 à 12:30

Galatasaray peut-il nous renvoyer Mitroglou ?Galatasaray peut-il nous renvoyer Mitroglou ?

En échec à l'OM depuis son arrivée en août 2017, Kostas Mitroglou a trouvé une porte de sortie l'hiver dernier avec un prêt à Galatasaray de 18 mois, jusqu'en juin 2020. Une solution qui arrangeait les deux parties, avec un OM enfin délesté d'un gros salaire improductif et un Mitroglou pouvant retrouver ses talents de buteur dans une grosse écurie européenne. Mais, visiblement, l'histoire s'avère beaucoup moins séduisante que prévu, car l'international grec ne brille pas plus sur les rives du Bosphore que sur le Vieux-Port. Avec un but et une passe décisive en seulement six (petites) apparitions en Süper Lig, Mitro fait du Mitro. À savoir : pas grand-chose.

Problème de performances, ou d'état physique ?

Ce mardi, la presse grecque s'empare du dossier, et Agona Sport explique que les dirigeants stambouliotes sont déterminés à couper court à l'expérience en retournant Mitroglou à l'envoyeur dès cet été. Le ton est même affirmatif, et ne tient pas compte de la durée du bail d'un an et demi. Pourtant, cette précision est tout sauf un détail, car dans cette histoire, l'OM a certainement son mot à dire. Il faut dire que Galatasaray prend en charge le salaire de l'attaquant - plus de 3 M€ brut par saison - et on voit mal les dirigeants olympiens accepter facilement que leurs homologues turcs mettent un coup de canif dans le contrat pour leur repasser le bébé cet été. Si les infos de la presse grecque sont bonnes, cela reviendrait à penser qu'il existe des clauses dans le contrat de prêt permettant d'y mettre un terme, par exemple en cas de performances insuffisantes, ou d'objectif de classement non atteint. Pour le savoir, il faudrait avoir le contrat sous les yeux, ce qui n'est évidemment pas notre cas. En revanche, si le contrat ne comporte pas de clauses de ce type, on ne voit pas comment Mitroglou pourrait revenir plus tôt que prévu. On peut évidemment faire le parallèle avec le cas Abdennour, qui végète à l'OM depuis un an et demi, mais dont le contrat de prêt (2 saisons) doit être honoré jusqu'au bout. Une info qui demande donc à être confirmée, car elle manque encore de clarté. C'est ce qu'explique au Phocéen le spécialiste du football grec Alain Anastasakis : "Pour l'instant, il n'y a pas de sources concordantes là-dessus. Personnellement, je pense que si Galatasaray souhaite vraiment mettre un terme au prêt, ce serait plutôt pour des raisons physiques. Il faut se souvenir que lors de sa dernière sélection face à la Bosnie en mars, Mitroglou s'est de nouveau écroulé en plein match à cause de sa cuisse et a encore été arrêté plusieurs semaines. S'il y a une possibilité de rupture de contrat, je vois plutôt cette raison-là que les motifs purement sportifs évoqués".

Galatasaray victime, comme l'OM, du "panic buy"

En fait, au-delà des interrogations physiques sur le joueur, les dirigeants de Galatasaray vivent à peu près la même chose que ceux de l'OM quelques semaines après l'arrivée de Mitro à Marseille. C'est d'ailleurs ce qu'expliquait le journaliste turc Yussuf Kenan Calik à Eurosport : "Sous la pression des supporters qui réclamaient un buteur, les dirigeants ont été obligés de frapper fort cet hiver. C’est un peu un panic-buy comme l’OM l’avait fait à l’époque en allant le chercher le 31 août au Benfica. Pour contenter les supporters, ils n’ont pas été très bons commerçants sur le coup en le prenant sur un prêt de dix-huit mois. Ils ont vraiment été pris par le temps". Pris par le temps, et rapidement déçus au point de ne pas qualifier Mitroglou dans leur liste pour la Ligue Europa. On peut donc comprendre leur désir de mettre fin à l'expérience plus tôt que prévu, même s'il leur faudra trouver la possibilité technique de le faire. À moins de trouver un autre club d'accord pour l'accueillir, pas sûr que leurs homologues olympiens soient sur la même longueur d'onde...