Foot : plusieurs cadres sur le départ à Lyon ?

Plus de 500 millions d’euros de dette et des sanctions financières lourdes : Lyon traverse une tempête. La DNCG a frappé fort, prononçant une rétrogradation conservatoire à l’issue de la saison, assortie d’une interdiction de recrutement et d’un encadrement strict de la masse salariale. Une situation critique que John Textor, propriétaire du club rhodanien, aborde avec un optimisme affiché.

 

"L’OL n’est pas un club en péril", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Il mise sur la vente de Crystal Palace, la mobilisation d’autres filiales d’Eagle Football Group, ainsi que sur des ventes d’actifs et de joueurs pour renflouer les caisses. Mais dans les faits, l’équation reste complexe.

Des départs inévitables pour alléger la masse salariale

Pour apaiser les exigences de la DNCG, Lyon vise une réduction drastique de sa masse salariale, passant de 128,4 millions d’euros cette saison à 74,3 millions d’euros la saison prochaine. Une diminution proche de 50 %, rendue possible par des départs ciblés.

Trois cadres en fin de contrat ne seront pas prolongés : Alexandre Lacazette, Anthony Lopes, et Nicolas Tagliafico, qui coûtent 1,28 million d’euros au club chaque mois. À ces départs s’ajoutent ceux de Nemanja Matic et Corentin Tolisso, dont les salaires respectifs de 500.000€ et 400.000€ mensuels pèsent lourd sur les finances du club.

En revanche, des joueurs bankables comme Rayan Cherki devraient être protégés pour préserver la compétitivité sportive. Reste à savoir si ces mesures suffiront à calmer la DNCG.