Ex-OM : quand Bafé Gomis secouait un coéquipier dans les vestiaires olympiens !
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 19/02/2022 à 18:36
L'ancien buteur de l'OM Bafétimbis Gomis est revenu sur son année à Marseille.
Lors de la saison 2016-2017, Bafétimbis Gomis était prêté à l'OM, peu avant que Frank McCourt ne rachète le club. L'attaquant a ainsi pu inscrire 20 buts en 34 rencontres et s'est également imposé comme un leader de vestiaire.
Pour l'émission Oh my goal sur Youtube, l'ancien Marseillais est revenu sur son passage sur la Canebière. "En tant que supporter de l'OM et enfant de la région, on joue avec le coeur. C'est un maillot qui veut dire tellement de choses (...) J'avais besoin de l'OM autant que l'OM avait besoin de moi, ça, c'est la vérité. Ils m'ont donné toute l'importance qui m'avait manqué dans ma carrière auparavant. Ils m'ont donné de l'amour, des responsabilités... Je n'avais jamais été capitaine avant, même pas en 5 ans à Lyon. A Marseille, quand on vient me chercher, on me dit que je vais être un grand joueur de Ligue 1, que je vais être un exemple pour les jeunes..."
Il revient aussi sur son départ à la Galatasaray à la fin de cette saison : "J'étais prêté et j'avais comme objectif de réaliser la meilleure saison de ma carrière, de laisser l'OM européen. A la fin de la saison, j'ai vu que je ne dérangais pas si je restais mais que je n'étais pas la priorité. J'ai préféré partir relever ce challenge en Turquie avec un club qui me désirait."
Il a aussi expliqué qu'il avait recadré un joueur marseillais qui, selon lui, n'en faisait pas assez ! "Une fois, à Angers, je rentre au vestiaire et je pète un plomb ! Il y avait un joueur, Zinédine Machach... Je l'ai attrapé, je l'ai secoué, j'ai tout cassé ! Parce que ça faisait trois fois qu'il rentrait et il rentrait un peu avec nonchalance, il perdait des ballons. On a tous été jeunes. Et donc, je le secoue, les gardiens me tiennent et tout... "Je vais le tuer, laissez moi !" Et au final, on nous sépare et ils me calment dans la douche. Après tout ça, les entrainements étaient nickel, il y avait de l'intensité. Puis on a commencé à gagner des matchs, dans une belle ambiance. Un vestiaire, cela doit vivre."