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Autour de l'OM

Ex-OM : Baup s'explique sur l'entrée d'Apruzesse

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 19/06/2020 à 14:12

Ex-OM : Baup s'explique sur l'entrée d'ApruzesseEx-OM : Baup s'explique sur l'entrée d'Apruzesse

L'ancien entraîneur de l'OM Élie Baup revient sur l'entrée en jeu de Fabrice Arpuszesse, lors du fameux Bordeaux-OM de novembre 2012.

Ce 18 novembre 2012, l'OM se déplace à Bordeaux en championnat et Elie Baup doit faire face à une cascade de forfaits. Pour le déplacement en Gironde, l'entraîneur marseillais est privé de Loïc Rémy et d'André-Pierre Gignac, blessés, tandis que Jordan Ayew est suspendu. Baup retient donc dans son groupe pour le voyage en Gironde Fabrice Apruzesse, l'attaquant de la réserve olympienne, qui évolue alors en CFA 2.

À la 73e minute de jeu, tandis que l'OM est mené 1-0, Baup décide de faire entrer Apruzesse à la place de Mathieu Valbuena. Un rêve éveillé pour l'attaquant de l'OM, comme il l'expliquait au micro du Phocéen après la rencontre : "Ça a été un très grand moment pour moi, mais bon, il n'y a pas la victoire au bout. L'équipe a pourtant fait ce qu'il fallait, mais il y a une erreur payée cash. Personnellement, c'est toujours un peu difficile de rentrer dans un match, mais je me suis bien senti, même si je n'ai pas pu apporter ce but. Je suis quand même content de la rentrée que j'ai faite, mais ça n'a pas suffi pour la victoire."

Pourtant, lors des jours qui ont suivi, Apruzesse a été l'objet de moqueries déplacées. Certains observateurs se sont même demandé si Baup n'avait pas fait entrer le joueur de la réserve, simplement pour provoquer sa direction et l'alerter sur un effectif restreint. Dans les colonnes de L'Équipe du jour, Elie Baup est revenu sur cet épisode. L'ancien coach marseillais explique qu'il n'avait pas d'arrière-pensée au moment de faire entrer Apruzesse : "Mon choix a déclenché une tempête médiatique et des interrogations. Comme si j'avais fait ce choix pour provoquer le club. Il n'y avait pas de calcul là-dedans, pas de volonté de provoquer les dirigeants et encore moins de mettre Apruzesse dans la merde. J'ai découvert, effaré, les secousses et toutes les interprétations ensuite (...). Je l'ai fait entrer, parce que c'était notre seul attaquant disponible (...). Et sur le moment, je pense sincèrement qu'il est capable de marquer."


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