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Autour de l'OM

Et pourtant, il y a des raisons d'espérer

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 07/11/2018 à 07:00

Et pourtant, il y a des raisons d'espérerEt pourtant, il y a des raisons d'espérer

La gifle reçue dimanche à Montpellier est venue ponctuer une série de défaites qui ne passe pas. Chez les supporters, évidemment, mais aussi dans le vestiaire, et notamment chez Rudi Garcia. La gueulante du coach a fait trembler les murs de la Mosson et a largement alimenté notre début de semaine. Avec cette soufflante, le mauvais début de saison de l'OM est enfin acté officiellement, et ce n'est pas plus mal. C'est même une bonne chose, car en essayant de garder la tête froide, on s'aperçoit que la situation n'est peut-être pas si noire qu'on veut bien le croire. En regardant d'un peu plus près, elle est même largement récupérable.

Le vestiaire n'est pas disloqué

En effet, en dépit de ce mal récurrent de se faire taper par les mieux classés, l'OM reste à portée de flèche du podium. Et lorsque l'on voit le calendrier qui nous attend (Dijon, Amiens, Reims), on peut envisager un discours et une ambiance radicalement différents d'ici deux semaines. C'est en tout cas l'avis de l'ancien attaquant olympien Marc Libbra : "Au-delà des matches à venir, ce qui me fait espérer, c'est que Rudi Garcia a annoncé qu'il allait taper du poing sur la table. Il y a des joueurs qui ne sont pas dans le coup et, même si ceux qui sont sur le banc ont moins de talent, il va faire bouger les choses et c'est la bonne réaction. De plus, compte tenu du calendrier à venir, je ne vois pas Lille et Montpellier continuer sur ce rythme. Tout cela me donne de l'espoir, d'autant que l'OM a l'avantage d'avoir un public qui ne demande qu'à repartir. S'ils mettent les ingrédients nécessaires, ils vont se remettre les supporters dans la poche, et c'est une force inestimable. Il ne faut pas oublier que c'est ce qu'il s'est passé l'an dernier quasiment à la même période, et on connait la suite". Un espoir d'autant plus raisonnable que, contrairement aux rumeurs de ces dernières semaines, le vestiaire n'est pas disloqué, comme l'explique l'agent d'un des cadres de l'effectif : "Je trouve quand même qu'on noircit un peu trop le tableau, parce qu'il n'y a pas de crise dans le vestiaire, et il est important de le signaler. Bien sûr, c'est une mauvaise passe. Ça ne joue pas, ça ne gagne pas, mais ils sont à 6 points du troisième (Lille) alors qu'il reste 26 matches à jouer. Ce n'est pas comme s'ils étaient à la place de Monaco. Dimanche, c'est Dijon qui vient au Vélodrome, le dimanche suivant, ils iront à Amiens, puis ils reçoivent Reims. Imaginez qu'ils fassent le plein sur ces trois matches, ce qui est largement réalisable. Ils se retrouvent sur le podium et là, on dit quoi ? L'effectif est largement aussi bon que ceux de Montpellier, Lille ou St-Etienne. C'est à Garcia et aux joueurs de redresser la barre, et ils en sont largement capables".

2 ou 3 corrections au mercato d'hiver

Un Rudi Garcia qui a clairement fait passer son message dimanche, et on ne tardera pas à voir son efficacité lors des matches qui viennent. De plus, le coach aura très vite un deuxième atout dans sa manche lors du prochain mercato pour faire jouer la concurrence. En faisant le plein de points accessibles d'ici là et en corrigeant deux ou trois postes, la dynamique peut facilement s'inverser. "Hormis Paris, les équipes suivantes sont très proches les unes des autres, estime notre interlocuteur agent. Il suffit de faire quelques victoires dans les matches qui viennent et un mercato intelligent, et la machine est relancée. Il faut arriver dans les 5 premiers à la trêve cet hiver, et tout se jouera dans les 10 derniers matches, comme d'habitude". Pas faux, même si, pour Marc Libbra, il vaut mieux compter sur un redressement des forces déjà présentes que sur un marché hivernal traditionnellement incertain : "Il y a le mercato, bien sûr, mais on commence à savoir que les transferts de l'hiver sont rarement des réussites. Je préfère compter sur les joueurs arrivés cet été. On peut espérer que Caleta-Car, Radonjic et surtout Strootman se mettent à jouer à leur vrai niveau. Je fonde plus d'espoir là-dessus, même si je ne cracherais pas sur un latéral gauche ou un avant-centre un peu meilleurs que ce qu'il y a actuellement en magasin". De quoi positiver un peu en attendant une première réponse dès dimanche face à Dijon...