Cela allait forcément finir par arriver, avec le retour de Patrice Evra en France, ses antécédents avec le monde des consultants ont forcément ressurgi. C'est le joueur de l'OM qui a chargé le premier, lors d'un entretien diffusé samedi dernier avec William Gallas : "Mon frère m’a dit 'Il faut que tu t’occupes de 'Duarig'". Donc s’il a un problème avec moi, qu’il vienne à Marseille, et on en discute. Il n’y a pas de soucis, on peut aller boire un verre ensemble. Mais qu'il fasse attention. Moi je le respecte, Champion du monde, Champion d’Europe. Dans tout ça, je pense que c’est la seule personne au monde qui sait le nombre exact de poils pubiens que Zinedine Zidane a sur ses bijoux de famille".
La réponse de l'ancien attaquant de l'OM Christophe Dugarry ne s'est pas fait attendre, c'était ce lundi soir dans son émission TeamDuga : "Faute de nous faire rêver sur le terrain, Patrice Evra essaye de nous faire rire en dehors. Contre Caen, je l'ai trouvé plus que passable. À chaque accélération il est pris de court. Il a quatre ou cinq centres à faire, et c'est un coup trop haut, un coup trop bas, un coup derrière le but... Depuis qu’il est à Marseille il ne montre pas grand-chose. C’est plus facile d’insulter les consultants, les journalistes ou les anciens joueurs que d’être performant sur le terrain. Personne n’est dupe sur ce joueur, il devient pathétique en finissant sa carrière. Ce qui me dérange encore plus, c'est pour l’OM, les dirigeants, les supporters. C’est lui, l’OM Champions Project ? Un capitaine dépassé sur le terrain et incapable de garder son sang-froid lorsqu’on le critique un petit peu ? J'ai eu la chance de connaître de vrais leaders, que ce soit en équipe de France, au Barça, au Milan AC, et eux, n'insultent personne. S'il veut s'attaquer à moi, qu’il critique mes analyses, ma carrière et mes commentaires, ça ne me posera aucun problème, mais m’insulter, ou manquer de respect à Zizou, ça ne masquera jamais sa qualité de jeu médiocre. Personne n'est dupe, jusqu'à présent, ce n'est pas très joli. Sincèrement, je suis objectif, et pas rancunier du tout. Je fais mon travail, j’analyse ses performances et je continuerai à les analyser. Et je garantis une chose, le jour où Patrice Evra fera un bon match je serai le premier à le crier haut et fort, mais pour l'instant, j’attends toujours".
Un échange entre un joueur de l'OM et un consultant phare, ce qui n'est pas sans rappeler celui entre Joey Barton et Pierre Ménès il y a quatre ans. Si ça se trouve, on tient peut-être le casting du prochain "Rodeo Nuts" de Rod Fanni...