Clauss : "C'est une énorme fierté de disputer l'Euro avec la France"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 01/06/2024 à 19:54
Le latéral marseillais fait partie des 25 joueurs qui participeront à l'Euro 2024 sous le maillot tricolore.
Auteur d'un très bon début de saison avec l'Olympique de Marseille, Jonathan Clauss a considérablement baissé de régime au fil des semaines et des mois. Pourtant, cela ne l'a pas empêché d'être sélectionné pour disputer le prochain Euro en Allemagne, du 14 juin au 14 juillet prochain. En effet, il fait partie des 25 joueurs sélectionnés par Didier Deschamps pour cette compétition. Lors d'un entretien accordé à nos confrères de l'AFP (Agence France Presse), le numéro 7 marseillais s'est exprimé sur sa fierté de représenter la France à l'Euro. "En fait, c'est tellement dingue de me dire que j'y serai, c'est une énorme fierté. Mais c'est beaucoup plus de stress et de nervosité parce qu'on n'a vraiment pas le droit à l'erreur. J'ai hâte d'y être et je vais faire en sorte d'être le meilleur possible", a-t-il confié.
C'est une consécration pour le joueur qui n'avait pas été appelé un an et demi plus tôt pour la Coupe du Monde 2022 au Qatar. "Il n'y a pas de revanche, mais j'ai changé un peu psychologiquement. Au lieu de me dire que si ça ne devait pas se passer, ça ne se passerait pas, à partir de cet hiver 2022, je me suis dit : "Si tu veux un truc, tu iras vraiment le chercher. Et si jamais tu n'y es pas, ce ne sera que de ta faute.' J'ai tout fait pour. Sur cette année et demie, je n'ai pas toujours été bien psychologiquement, pas toujours bien physiquement. Et pourtant, je me suis poussé, je me suis cherché, j'ai mis en place des choses pour que ça aille mieux. Mentalement, je suis allé chercher ce que je devais aller chercher", explique le joueur de la cité phocéenne.
Pour cette compétition, Jonathan Clauss sera en concurrence avec Jules Koundé, le joueur du FC Barcelone. Deux éléments au profil complètement opposé. En effet, l'ancien Lensois est davantage réputé pour apporter offensivement que son homologue à ce poste de latéral droit. "Il m'explique que pour lui, ce centre-là est difficile, pour moi, il l'est moins. Par contre, défensivement, il y a des moments où je me dis qu'il a fait ça, moi, je n'aurais pas fait comme ça. On a des profils totalement différents et pourtant, je pense qu'on apprend tous les deux l'un de l'autre. La discussion est très saine. Tous les deux, on veut jouer, évidemment, mais si l'un joue et pas l'autre, on ne va pas lui mettre des bâtons dans les roues, parce qu'on est là pour un objectif commun."