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Autour de l'OM

Cet OM-là, une véritable bande organisée !

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 15/09/2020 à 01:00

Cet OM-là, une véritable bande organisée !Cet OM-là, une véritable bande organisée !

Les Olympiens ont montré face au PSG un état d'esprit irréprochable. Édito.

Quand, sur une banderole plus que douteuse déployée près de la Tour Eiffel, les ultras parisiens parlaient de "bande organisée", ils ne croyaient pas si bien dire. En effet, c'est une véritable bande organisée qui s'est imposée au Parc des Princes dimanche soir lors du Classique PSG-OM (0-1), et pas vraiment dans le sens que l'entendaient les poètes du CUP (Collectif Ultras Paris) parisien. Pas de chance pour eux, car l'effet de bande était côté marseillais ce soir-là, et l'organisation aussi. On en avait pris l'agréable habitude la saison dernière avec cette deuxième place arrachée contre toute attente. C'était l'objectif affiché d'André Villas-Boas, et le Portugais l'a réalisé en instaurant un véritable esprit d'équipe dans un groupe qui en avait cruellement manqué la saison précédente. Ceci dit, sur la dernière décennie, on notait que ces élans collectifs étaient ponctuels et généralement suivis d'une déception l'année suivante. Mais là, ça continue, et on s'en réjouit déjà.

D'autres (rares) équipes parvenaient régulièrement à créer la surprise contre la superpuissance dopée aux pétrodollars, mais pas l'OM

En fait, il ne manquait à Villas-Boas et sa troupe que son "chef-d'oeuvre", ou plutôt son fait marquant si on ne veut pas s'enflammer. Il y avait eu, évidemment, la victoire face à Lyon au Vélodrome l'an dernier, annonciatrice d'un état d'esprit nouveau. Mais, il restait cette impuissance chronique face à Paris, alors que d'autres (rares) équipes parvenaient régulièrement à créer la surprise contre la superpuissance dopée aux pétrodollars. Un complexe récurrent que seule une bande de potes était capable de renverser, et c'est ce qui s'est passé. "Enfin un vrai match d'équipe face au PSG, souffle au Phocéen l'ancien guerrier olympien Marcel Dib. Villas-Boas a créé un vrai collectif, avec une bonne ambiance dans le vestiaire et ça se ressent sur le terrain. Comme dans tous les sports collectifs, c'est cette osmose qui donne des résultats". Une osmose bâtie depuis un an par le technicien portugais et son staff, mais aussi par un Payet impliqué comme jamais, un Thauvin de retour au très haut niveau, un Mandanda en apesanteur, un Alvaro fournisseur officiel de grinta et toute une bande au diapason de ses leaders.

On a bien compris que cette équipe formait un bloc prenant le dessus sur les comportements personnels et les déceptions individuelles

Un sentiment venu du banc de touche également. En effet, un Pipa Benedetto ou un Kevin Strootman n'ont pas dû sauter de joie lorsqu'ils ont découvert la feuille de match. Mais, à voir leur comportement lorsque AVB les a lancés dans la bagarre, on a bien compris que cette équipe formait un bloc prenant le dessus sur les comportements personnels et les déceptions individuelles. Si Villas-Boas doit composer avec les moyens du bord depuis son arrivée, lui qui a été habitué à de gros recrutements dans ses clubs précédents, il prouve qu'il est un alchimiste capable de fédérer comme peu d'entraîneurs savent le faire. C'est là son plus gros exploit avec l'OM : prouver qu'on peut aller loin avec peu de moyens. De leur côté, les joueurs montrent que l'attachement au maillot et à l'effort collectif n'est pas totalement de l'histoire ancienne. Évidemment, les supporters que nous sommes ne cesseront jamais de réclamer des grosses pointures, mais cette équipe continue de nous rappeler qu'elle en compte déjà en son sein et que multiplier les recrutements ne fait pas tout. C'est tout ce que nous raconte cette victoire à Paris, et on se doit d'en mesurer l'importance. Encore bravo les gars et merci !