Ce qu'il s'est passé lors de OM-Toulon en CFA2
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 04/04/2015 à 19:16
L'équipe réserve de l'OM a concédé le nul contre Toulon (0-0) au stade Roger-Lebert pour le compte de la 21e journée du championnat de CFA2. Retour sur cette rencontre et sur tout ce qu'il faut savoir de la prestation des jeunes pousses olympiennes.
Comme souvent avec ces matchs disputés à domicile par une formation qui domine outrageusement le championnat, cela s'est presque joué dans un seul sens. Celui de l'OM. Emmené par une bonne demi-heure en première mi-temps, les joueurs de Thomas Fernandez étaient tous dans le camp toulonnais, seule la charnière composée de Gaël Andonian et Gabriel Dubois étant restée derrière pour parer aux eventuels contres. Et encore, le second était parfois tenté de monter, ce que le staff marseillais, notamment Pancho Abardonado, lui a vivement déconseillé. Mais Toulon n'a pas vraiment tremblé pour repartir avec les points du nul. D'abord parce que son stoppeur, l'imposant Michaël Blanc, 1m93, s'est révélé aussi impérial qu'un Branislav Ivanovic au sommet de sa forme. Mais aussi parce que les Varois ont su tout au long de la rencontre casser le rythme se mettant à terre de longues secondes pour se plaindre des fautes subies. En première période, ils ont même fait pression sur l'arbitre pour arrêter la rencontre, l'un d'eux se plaignant d'avoir reçu un crachat au moment d'aller effectuer une touche. Mais les Marseillais n'ont pas su se montrer plus malins pour autant. Omrani et Kraichi ont par exemple laissé traîner leurs crampons pour faire parler leur frustration, ce qui a permis à l'équipe visiteuse de se dégager plus facilement. La seconde période aura vu l'équipe marseillaise abuser des centres dans une surface où il n'y avait pourtant peu d'olympiens. La meilleure occasion du match, c'est donc Bangoura qui l'a eu à l'heure de jeu sur un coup franc repoussé difficilement par le gardien. Petit spectacle pour un Marcelo Bielsa qui, comme à son habitude, est resté une bonne partie du match en spectateur attentif derrière un muret au-dessus des buts.
Face à une équipe de Toulon qui y va volontiers dans les duels, le jeune Bilal Boutobba a eu du mal à exister. Il a donc laissé sa place à la mi-temps à un joueur taillé pour ces combats, que l'équipe adverse craignait bien volontiers : Fabrice Apruzesse. Mais l'ancien attaquant de Consolat n'est resté sur la pelouse synthétique que deux minutes, se claquant derrière la cuisse pour une de ses premières accélérations. Pour faire lever les foules en tribunes, l'OM a toutefois pu compter sur la vitesse de Wesley Jobello. Si le jeune ailier est toujours impressionnant une fois lancée, il n'a pas fait taire ceux qui disent que c'est sa seule qualité, notamment avec des choix loin d'être évidents une fois dans la surface. S'il avait le physique pour lutter avec l'arrière-garde toulonnaise, Bilel Omrani est resté un peu en retrait, dans un poste de numéro 10 qui n'a pas vraiment servi les intérêts de l'équipe. Choix ou consigne ? Dans son couloir, Kévin Pommier a en tout cas parfaitement assimilé ce que dépassement de fonction voulait dire. S'il n'a pas été dangereux à chaque fois, le latéral a proposé de véritables appels d'attaquant pour aider son équipe. Enfin, Momar Bangoura en numéro 6 a fait un match propre, faisant tourner comme il faut le jeu de sa formation d'un côté à l'autre tout en veillant à assurer la récupération. Et dans ses cages, Julien Fabri a fait un sans-faute.
L'OM reste donc premier avec 8 points d'avance sur Toulon à 5 journées de la fin. En cas de victoire contre Uzès, Aubagne peut toutefois revenir à 7 longueurs des Phocéens...