"Ce n'est pas une bonne nouvelle pour l'OM"

La semaine dernière, l'OM était de nouveau pointé du doigt pour sa gestion financière dans le cadre du fair-play financier. L'UEFA a annoncé que le dossier du club olympien avait été transmis à la chambre de jugement de l'ICFC (Instance de contrôle financier des clubs). D'après les enquêteurs, l'OM "ne s'est pas conformé aux conditions de l'accord négocié pour la saison 2019-2020", comme l'explique le communiqué publié par l'UEFA. L'OM n'aurait pas respecté tous ses engagements intermédiaires.

Mais qu'est-ce donc que ces engagements intermédiaires ? Régis Rebufat, ancien dirigeant olympien nous a éclairé lors du Talk Show du Phocéen (débat à revoir en vidéo) : "On avait pris des engagements, je crois notamment de vendre au mercato d'hiver, de faire rentrer des fonds et de diminuer la masse salariale. On ne l'a pas fait. Ce n'est pas une bonne nouvelle en tout cas parce que beaucoup de gens en parlent. Ca peut aussi interpeller des joueurs qui pourraient venir, des sponsors... L'OM pensait vendre des joueurs et ne l'a pas trop fait. Mais enfin, on ne doit pas être les seuls". En clair, les dirigeants olympiens espéraient vendre un joueur cet hiver, mais le véto mis de façon virile par André Villas-Boas aura sans doute eu raison des velléités de cessions. Une bonne décision sportive, si elle ne prête pas à conséquences.

Que risque l'OM ? C'est toute la question. L'objectif de réaliser une ou plusieurs ventes d'ici au 30 juin ne sera pas chose aisée. Et si par malheur, l'OM n'y parvenait pas ? "On voit City aujourd'hui, qui est très sévèrement sanctionné, sans coupe d'Europe et avec une amende de 30 millions, poursuit notre expert. On n'en est pas là. On peut être sanctionnés, mais je ne suis pas inquiet parce qu'on a valorisé des joueurs comme Kamara, Sanson ou Caleta-Car. Ce qui est problématique, c'est ce qui arrivera après".