Alvaro/Neymar/Sakai : la stratégie de l'OM décryptée
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 30/09/2020 à 11:36
Ce soir, les dossiers Alvaro/Neymar, Neymar/Alvaro et Neymar/Sakai seront jugés par la Commission de discipline de la LFP. L'Espagnol de l'OM et le Brésilien de Paris risquent jusqu'à 10 matchs de suspension.
Lors de son deuxième match de la saison, l'OM d'André Villas-Boas mettait fin à une période de 9 ans sans victoire dans le Classique en s'imposant sur le score de 1-0 au Parc des Princes. Un match qui a laissé des traces.
Outre les suspensions (pour 6 matchs de Layvin Kurzawa, pour 3 matchs de Jordan Amavi, pour 2 matchs de Leandro Paredes et Neymar et pour un match de Dario Benedetto), de nombreux dossiers sont apparus au fil du temps. Angel Di Maria a été suspendu 4 matchs pour avoir craché en direction d'Alvaro, Alvaro est suspecté d'avoir commis des insultes racistes envers Neymar, qui lui est suspecté d'avoir commis des insultes racistes envers Hiroki Sakai et homophobes envers Alvaro. Ces trois suspections d'insultes graves seront jugées ce soir par la Commission de Discipline de la Ligue.
Si on a beaucoup entendu le PSG dans cette affaire, l'OM s'est fait discret. D'après L'Equipe, Jacques-Henri Eyraud aurait décrété une interdiction de communiquer quelques jours après le match. Depuis, les juristes de l'OM se sont surtout attachés à prouver qu'Alvaro n'a jamais prononcé le mot "mono" (singe), images à l'appui. L'idée serait aussi de discréditer le Brésilien, qui accuserait sans preuve. Neymar a d'ailleurs déjà accusé de racisme Roberto Fonseca, un entraîneur, en 2013, avant de se rétracter. Un dossier sur lequel l'OM a aussi travaillé.
Cette volonté de ne rien dire publiquement avant le jugement de l'affaire explique aussi les difficultés d'André Villas-Boas à répondre à une question en conférence de presse il y a quelques jours. A la question de savoir si l'OM disposait de vidéos montrant que Neymar s'est rendu coupable d'insultes racistes à l'endroit d'Hiroki Sakai, le technicien portugais a semblé gêné et n'a pas voulu vraiment répondre. Une séquence à retrouver en vidéo. La soirée sera chaude à Paris où les décisions de la Commission de Discipline sont très attendues.