L'intox transfert Lustenberger expliquée
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 25/06/2012 à 14:04
La rumeur de l'arrivée de l'obscur Lustenberger a secoué la toile ce week-end. C'était en réalité un canular orchestré par Horsjeu.net.
Le site Horsjeu.net, qui prend un malin plaisir à observer le monde du football sous son prisme médiatique, n'est pas rassasié avec l'équipe de France. Mercato oblige, la rédaction a décalé son poisson d'avril pour mieux observer l'effet de réaction en chaîne que peut avoir une rumeur sur Internet.
Simon, le rédacteur en chef, s'explique : "On voulait voir le circuit préférentiel. Comme le PSG ça part dans tous les sens, on a choisi l'OM, avec ses problèmes budgétaires et la grosse attente des supporters. Puis comme il y avait Jérémy Morel, on a choisi le poste de latéral gauche. En cinq minutes, on a créé un faux compte Twitter, un blog sur football.fr et son référencement de malade et le tour était joué". Le pari est largement gagné, comme le relaie aujourd'hui le site dans un article, captures d'écran à l'appui (lire ici).
De l'aveu même du farceur, il ne s'attendait pas à ce que cela aille aussi loin. "Que des sites pompent sans vergogne, ça, ce n'est pas vraiment nouveau. Par contre, qu'un journal comme La Provence cite le journal suisse sans même vérifier auprès d'eux, ça a nous étonné, explique-t-il avant de donner le vrai enseignement de cette poilade. Les premiers à nous avoir démasqué, ce sont les forumeurs marseillais, qui sont directement remontés à la source. Comme quoi, il faut arrêter de les prendre pour des débiles".
Si ça se trouve, certaines erreurs de casting pourraient s'expliquer par ce type de plaisanteries ...
Retrouvez le site Horsjeu.net, "à la limite du footballistiquement correct". |
P.S : Dans un souci de transparence plus que de nombrilisme, autant expliquer comment la rumeur Lustenberger a été traitée par Le Phocéen. Apostrophé via Twitter sur cette possible arrivée, un membre de la rédaction a contacté directement un haut décideur olympien et s'est vu renvoyer un cinglant "ça frôle la bêtise". Ayant déjà des doutes sur cette info, la rédaction a donc décidé de ne pas la traiter. Pour répondre à ses followers, le rédacteur a publié un tweet avec la citation du dirigeant, sans le nommer pour ne pas le lier, malgré lui, à cette affaire.