L'OM renoue avec la victoire contre l'AC Ajaccio (1-0). Mais il n'y a pas eu pour autant de réconciliation avec le public...
3 - 1 |
Marseille - Ajaccio | L1 | Journée 32 |
Ça s’était déjà passé contre Ajaccio, il y a deux saisons. Une victoire, des buts signés André Ayew, mais un climat spécial, et ce final particulier où l'on retient tout de la soirée, sauf ce qu'il s'est passé sur le rectangle vert. Il y a deux ans, c'était la sortie d'Anigo contre Didier Deschamps en zone mixte. Cette fois-ci, pas de caliméro, mais une boîte à meuh, avec des bruits de chèvre pour être précis. Mais pas que. Labrune, Anigo, MLD, les joueurs, tout le monde en a pris pour son grade. Surtout Anigo, il faut être honnête, par des supporters en virage Nord qui ont soudainement été vite encadrés par la sécurité. Difficile d'imaginer qu'une autre victoire puisse rendre l'atmosphère plus respirable. Surtout qu'à la faveur d'une moins bonne attaque, l'OM ne reprend même pas la 5e place à Lyon en attendant le match des Gones dimanche.
4' : La défense à trois d'Ajaccio n'est pas ce qui se fait de mieux niveau vitesse. L'équipe marseillaise l'a bien compris, et après avoir lancé une fois Gignac en profondeur, Lucas Mendes alerte André Ayew qui fausse compagnie à Perozo et Faty pour se présenter face à Ochoa. Le numéro 10 a le temps de toucher le ballon avant le gardien et choisit le lob tranquille du plat du pied, dans le petit filet opposé. Payet et Khalifa essaient de profiter de la bonne période pour soigner leurs stats dans la foulée, mais leur technique les rappelle à la réalité.
28' : Seul au second poteau, Gignac a l'occasion de doubler la mise. Mais il manque totalement sa tête. Le Vélodrome siffle, comme depuis le début du match. Où Mandanda tire chaque six mètres comme si c'était le gardien de l'équipe adverse, et où l'on entend même des bruits de chèvres préenregistrés en virages. Il y a tout de même un "Aux armes" lancé en Ganay par des enfants...
40' : L'ambiance se tend dans le stade avec des "Anigo démission" qui partent du virage Nord. Le Sud n'est pas en reste avec des pensées chantées pour Labrune et Margarita Louis-Dreyfus. Pendant ce temps, sur le terrain, Sigamary Diarra élimine Nkoulou pour envoyer une frappe croisée puissante. Mandanda est battu, sauvé par son poteau.
60' : André Ayew double la mise d'une tête bien ajustée au second poteau. L'occasion d'évacuer sa frustration sur un sprint et de voir Dja Djédjé faire une cabriole derrière, digne des célébrations de buts de Djibril Cissé. Après tout, pourquoi pas. Le problème, c'est qu'Ajaccio réduit la marque dans la foulée sur un mauvais alignement de la défense, par l'intermédiaire de Tallo.
76' : Avec un coup franc joué rapidement sur le côté, Dja Djédjé se trouve seul dans un coin de la surface. Il sert parfaitement André Ayew dans les six mètres, qui se jette pour le triplé. De quoi calmer le virage sud, qui passait en revue les chants en l'honneur de tous les anciens joueurs de l'OM. En tribune, la rumeur Marcelo Bielsa se propage. L'entraîneur argentin serait en tribunes pour assister à la rencontre.
84' : Rush solitaire de Valbuena, rentré à la place de Payet, qui fait une belle feinte avant de voir sa frappe passer juste à côté.
Temps : couvert | |
But(s) | |
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Ayew (4e, 60e, 76e) | Tallo (61e) |
Carton(s) Jaune(s) | |
Morel (92e) | - |
Carton(s) Rouge(s) | |
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8 20
10 20 Arbitre : M. Lannoy
Remplacements : Payet Valbuena 70e | Imbula Cheyrou 70e
Non entrés : Samba, Diawara, Fanni, Mendy, Lemina
Remplacements : Diarra Pedretti 70e | Baradji Tonucci 70e | Tallo Camara 87e
Non entrés : Cissoko, Leca, Remiti