0-1 |
Marseille - SLOVAN LIBEREC | Europa League | Journée 2 |
La magie du football, surtout à Marseille, fait qu'une large victoire, même contre le Slovan Liberec, aurait pu permettre de raviver la flamme auprès des supporters. De se dire que ça y est, la machine est enfin lancée. Car les amoureux de l'OM n'ont qu'une envie, faire corps derrière une équipe qui leur ressemble, qui ne lâche rien. Pour ce match d'Europa League, il n'y avait "que" 10 000 spectateurs. Mais les habitués des virages, positionnés à l'occasion dans un coin de Ganay, ont donné de la voix, jusque dans les dernières minutes. Même après le but de Liberec à la 84e minute. Car oui, les Tchèques, qui avaient des maillots et un niveau d'équipe corpo, se sont quand même imposés dans les dernières minutes, après un gros caffouillage sur corner. Pour la petite histoire c'est Coufal qui a marqué. Mais ce que l'on retient, c'est que les Marseillais méritent vraiment d'avoir une autre équipe pour les représenter.
Avec une équipe plus offensive au départ, en 4-2-3-1 avec un quatuor offensif composé de Cabella, Alessandrini, Ocampos et Batshuayi, l'OM a sur le papier une équipe pour emballer la rencontre. Sauf que. La confiance n'a toujours pas trouvé sa place dans l'équipe. Et les insuffisances montrées par les éléments offensifs ces derniers matchs sont toujours là. Cabella n'arrive pas à passer un ballon dans les 20 derniers mètres, centrant toujours à contre-courant, Batshuayi n'a visiblement pas les bons crampons puisqu'il ne fait que glisser, Alessandrini frappe sur le gardien alors qu'Ocampos trouve le moyen de ne pas reprendre un centre où il taclait seul face au but vide. A la pause, alors que l'OM a eu l'occasion de tuer le suspense, il y a toujours 0-0.
Et ça ne s'améliore pas au retour des vestiaires. Lucas Silva tente toujours mais sa ressemblance revendiquée avec Juninho devient de plus en plus gênante tant il ne trouve jamais le cadre. Avant l'heure de jeu, sur une frappe d'Alessandrini repoussée par le gardien tchèque, qu'Ocampos a le but grand ouvert pour enfin scorer. Mais l'Argentin, du plat du pied, trouve le moyen de mettre le ballon à côté. Vers la 70e, l'OM se retrouve avec une grosse possession de balle dans la surface adverse. Mais Batshuayi ne remplit pas son rôle de buteur, frappant au-dessus après une longue, très longue séquence de tergiversation avec ses coéquipiers. Il n'y a pourtant pas de Maldini dans la défense adverse. Mais il y a donc ce fameux Coufal, qui s'en va tenter sa chance sur la fin, restant aux avant-postes sur un corner. Si les Olympiens essaient de réagir, la réussite ne revient pas aussi facilement. Cela se saurait.
Temps : bon (20°) | |
But(s) | |
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Coufal (84e)
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Carton(s) Jaune(s) | |
Rekik (37e) |
Pokorny (47e)
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Carton(s) Rouge(s) | |
06 20
13 20 Arbitre : A.Eskov
Le onze de l'OM
Mandanda - Isla, Rolando, Rekik, Mendy - Lucas Silva, Romao - Alessandrini, Cabella, Ocampos - Batshuayi
Remplacements : Isla Dja Djédjé 66e | Cabella Barrada 71e | Alessandrini Sarr 82e
Non entrés : Pelé (g), Sparagna, Nkoulou, De Ceglie
Le onze du Slovan Liberec
Koubek - Coufal, Hovorka, Pokorny, Bartosak - Pavelka, Sykora, Shala - Sural, Rabusic, Efremov
Remplacements : Rabusik Bakos 46e | Shala Bartl 73e | Soural Kerbr 87e |
Non entrés : Hladky (g), Folprecht, Svejdik, Mudra, Bakos