Malgré une baisse de régime à l'heure de jeu, l'OM a livré une grande prestation technique et physique qui lui permet de retrouver les sommets.
3-1
| OM - RENNES| L1| 4e journée Dimanche 02.09.2012 | 17:00 sur à Marseille (Stade Vélodrome) Arbitre : M. Thual |
Malgré une baisse de régime à l'heure de jeu, l'OM a livré une grande prestation technique et physique qui lui permet de retrouver les sommets de la Ligue 1.
Les Olympiens avaient bien fait d'en garder sous la semelle jeudi en Europa League face aux Moldaves. Les Rennais ont ainsi été surpris de subir autant l'emprise marseillaise, lancée dès les premières minutes par un Gignac percutant et proche d'ouvrir le score sur un corner obtenu par lui-même (1re). Le ton est donné et le collectif marseillais fonctionne à merveille, ce qui permet notamment à Kassim Abdallah, à peine arrivé et déjà titularisé, d'évoluer en pleine confiance à droite de la défense. Son tout premier centre déposé sur la tête d'Ayew de peu à côté (4e) le démontre.
Costil se rappelle aux bons souvenirs du match de l'an dernier en sortant superbement un bon ballon de Valbuena qui allait rentrer (15e). Rennes n'existe pas et peut remercier son ancien de la maison, Fanni, de rater une tête facile au point de penalty (27e). Au moment où la maitrise technique des Olympiens prend le dessus, le verrou rennais saute sur une belle action collective. Récupération côté droit, Amalfitano décale Gignac qui centre devant le but, Valbuena dévie la trajectoire légèrement d'une Madger, Ayew passe à côté, mais pas Morel qui a suivi le mouvement pour le conclure d'un tacle parfait. Le public du Vélodrome scande pour la première fois son nom depuis son arrivée il y a un an. Morel voulait de la concurrence à son poste, avec l'arrivée de Lucas Mendes, il est servi, et décide donc de marquer son territoire.
Après cette première mi-temps, sans doute la meilleure de l'OM depuis le début de la saison, les Olympiens doivent gérer. Ce qu'ils font plutôt mal puisqu'Amalfitano et Ayew n'arrivent pas à conclure deux belles actions personnelles où ils oublient au passage de servir des coéquipiers mieux placés pour finir (48e, 53e). Car entre temps, Antonetti a réveillé les troupes à la pause et les Bretons sont plus mordants. Après une première alerte où il rate le cadre (52e), Feret trouve cette fois-ci le chemin des buts de Mandanda, d'une belle volée sur une déviation d'Erding (58e, 1-1). Le tout dans une défense olympienne passive, qui encaisse là son premier but de la saison en Ligue 1. Abdullah remplace son presque homonyme Abdallah, Kaboré filant à droite, mais c'est surtout le secteur offensif qui a besoin d'un second souffle. Rémy rentre donc à la 73e minute, à la place d'Amalfitano, pour forcer la décision.
L'OM retrouve sa force de frappe, tout en continuant à bien jouer au foot. Les occasions se multiplient et la récompense arrive par le Phocéen du mois d'août : monsieur Gignac ! En prenant la balle au rebond, le meilleur buteur de l'OM décroche une frappe de demi-volée imparable qui fait chavirer le Vélodrome (84e, 2-1). Par deux fois, Rémy (dont l'entrée a fait beaucoup de bien à Gignac, plus libéré en pointe) aurait dû aggraver le score seul devant Costil (86e, 88e), mais c'est finalement le défenseur rennais Danzé qui marque contre son camp le troisième but de l'OM sur un bon centre de Jordan Ayew entré en jeu quelques minutes auparavant (90e+3; 3-1). Un score qui reflète davantage la physionomie de la rencontre, comme une conclusion méritée d'un bel après-midi, sous le soleil de Marseille, où l'OM s'est fait une place tout en haut du classement de la Ligue 1.
R.C.
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Remplacements : Abdallah Abdullah 58e | Amalfitano Rémy 73e | Valbuena J. Ayew 60e
Non entrés : Bracigliano, M'Bow, Mango, Raspentino
Remplacements : Alassandrini Montano 70e | Féret Diallo 78e | Erding Dané 83e
Non entrés : Diallo (g), Mavinga, Foulquier, Makoun
3e : GIGNAC ! Sur le corner de Cheyrou, Amalfitano dévie au premier poteau, Gignac reprend du droit derrière à 4 mètres du but, le ballon passe au-dessus ! |
50e : FERET ! Alessandrini accélère dans l'axe, il décale Erding qui donne à Féret, il frappe de l'extérieur du droit à l'entrée de la surface, c'est juste au-dessus ! OUF ! |