OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille

Rejoignez notre communauté

pour profiter de vos avantages

Thème d'affichage
Mercato

Entraîneur : 10 solutions pour la saison prochaine

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 26/03/2016 à 07:00

Entraîneur : 10 solutions pour la saison prochaineEntraîneur : 10 solutions pour la saison prochaine

Alors que l'OM est d'ores et déjà à la recherche d'un nouvel entraîneur pour la saison prochaine, Le Phocéen vous propose une liste de dix coachs triés sur le volet. Prestigieux ou débutants, étrangers ou français, très chers ou économiques, voici quelques pistes pour se faire la main, histoire de ne pas être pris au dépourvu au moment de choisir. Bonne lecture !

Le prestige

Manuel Pellegrini : un grand nom, très grand même. On peut toujours rêver. Ce maître technicien chilien (62 ans) a commencé sa carrière de coach à l'Universidad de Chile, où sont passés d'autres noms prestigieux. Mais c'est après un détour par River Plate que son immense carrière décolle. Après avoir fait des miracles à Villarreal, il passe par le Real Madrid, puis accomplit du très bon travail à Malaga, où sa science du jeu est louée. C'est ce qui pousse Manchester City à lui faire un pont d'or. Bingo ! Champion d'Angleterre et deux Cup dans la musette des Citizens. Il est au top du ratio matches/victoires en Premier League avec Ferguson et Mourinho. Mais City a mis le grappin sur Guardiola, du coup, le vieux sorcier est libre...

Avantages : il est dans le Top 10 des grands ténors du banc de touche, et libre...
Inconvénients : le Chilien touche 5M€ annuels à City et le Zenit St-Petersbourg lui fait les yeux doux. Valence aussi. Ne parle pas français.


L'élu

Jorge Sampaoli : le vainqueur de la Copa America avec le Chili est libre comme l'air. Cela tombe bien, car il y a du monde à l'affût pour attirer l'Argentin de 56 ans. Inspiré par le succès de Bielsa auprès des supporters, l'OM agite son nom pour créer l'espoir de lendemains qui chantent. Mais, les dirigeants olympiens ont-ils les moyens de se payer celui que le Qatar courtise à grands coups de millions de dollars ? Pas sûr, d'autant que les prétendus contacts de ces derniers jours n'existent pas. Seul espoir, il aurait choisi Jorge Mendes pour lui trouver un club, et ce dernier entretient d'excellentes relations avec Doyen Sports...

Avantages : les supporters plébiscitent ce disciple de Bielsa, nous aussi. Mais on doute de notre poids dans les négociations...
Inconvénients : il n'a qu'à se baisser pour ramasser des propositions très lucratives. Il a aussi le numéro de téléphone de Bielsa. Ne parle pas français.


Il Francese

Rudi Garcia : la seule piste française qui excite vraiment les supporters. Il faut dire que le beau Rudi a fait ses preuves au Mans, puis surtout à Lille, où il a décroché un doublé Coupe-Championnat en jouant un très beau football. La Roma l'a écarté à cause de son abonnement à la deuxième place derrière la Juve, mais il reste un technicien très estimé. Valence le veut déjà, Galatasaray aussi, et il ne manquera pas de propositions, comme l'Olympique Lyonnais par exemple...

Avantages : une parfaite connaissance de la Ligue 1 et des joueurs français, en plus d'un charisme évident. Un vrai projet de jeu offensif et efficace. Il tient ses joueurs de main de maître.
Inconvénients : de la concurrence au portillon et un salaire très costaud. Il aime être à la manoeuvre et ne regardera pas le recrutement en spectateur.

 

Le jeune

André Villas-Boas : le jeune coach prodige portugais (38 ans) va quitter le Zenit St-Petersbourg à la fin de la saison. Vincent Labrune avait déjà tenté de l'attirer il y a deux ans, et d'après le président olympien, le courant était tout de suite passé entre eux, un peu comme avec Michel. Il a déjà refusé Swansea, Aston Villa et discute, lui aussi, avec Valence. Il est bien sûr très cher, mais on le dit proche de Doyen Sports. Mais en fait, qui ne l'est pas ?

Avantages : un coach charismatique, respecté en Europe, et capable de s'adapter très vite à la Ligue 1 et au Français. Les supporters lui réserveraient probablement un bon accueil. Enfin, les coachs portugais sont des valeurs sûres en ce moment.
Inconvénients : lui non plus ne se fait pas payer en tickets resto. La concurrence, aussi et toujours...

 

La bonne idée

Marcelo Gallardo : le génial petit lutin argentin est passé de joueur à coach comme une lettre à la poste. Pour sa première saison, il remporte le championnat d'Uruguay avec le Nacional. En une saison et demie, il décroche la Copa Sudamericana puis la Copa Libertadores avec River Plate. Carton plein ! Celui qui dérouilla il y a quelques années dans les couloirs du Vél' est probablement la prochaine grande sensation dans le cercle fermé des grands entraîneurs. Reste à savoir s'il souhaite franchir le pas (et l'océan) vers l'Europe.

Avantages : un jeune coach sud-américain au caractère bien trempé et à la trajectoire fulgurante. Il serait peut-être intéressant de tenter le coup avant qu'il ne devienne inaccessible. Son réseau de joueurs est sûrement conséquent. Bien sûr, il parle français et connaît la Ligue 1.
Inconvénients : de fait, il n'a encore jamais travaillé en Europe comme technicien. Il garde aussi un souvenir contrasté du Vél' et de son couloir, mais il a déjà dit que c'était de l'histoire ancienne. Un pari.

 

"El Local"

Christophe Galtier : autre Français qui pourrait faire l'affaire. Et pour cause, il n'y a pas plus Marseillais que lui sur le marché des entraineurs. Sa grande longévité chez les Verts en fait un technicien respecté, tout comme son charisme et sa bonne réputation avec les médias. De toute façon, à force de tourner autour du pot, il est écrit que "Galette" finira par entraîner l'OM un jour. La saison prochaine ? Pourquoi pas. En tout cas, lui n'est pas contre. Seul bémol, Christophe Galtier connaît Marseille et l'OM comme le fond de sa poche, un avantage qui peut rapidement s'avérer un inconvénient.

Avantages : un Olympien pur jus et un entraîneur désormais reconnu en France. Il a, de plus, régulièrement déclaré qu'il souhaitait entraîner l'OM un jour. A priori, les supporters lui réserveraient un bon accueil.
Inconvénients : comme expliqué plus haut, son "passeport" marseillais n'offre pas que des avantages sur la durée. De plus, son jeu "bétonné" à St-Etienne ne passerait pas forcément bien au Vél'.

 

Le Doyen

Sergio Conceicao : le Portugais a été un très grand joueur à la Lazio et à Parme. Cela en fait-il un bon entraîneur ? D'après ceux qui l'ont suivi à Braga et Guimarães, la réponse est oui. Son nom a été soufflé à Vincent Labrune par le réseau D'Onofrio et on le dit proche de Doyen Sports, ce qui peut considérablement faciliter la transaction. On peut même dire que cela en fait un favori, sauf si les dirigeants olympiens réfléchissent aux conséquences d'un nouvel échec. On le dit très intéressé par le projet.

Avantages : il est dans le réseau, ce qui simplifie les contacts. Il est jeune et portugais, ce qui peut être aussi un atout. Enfin, il parle français.
Inconvénients : toujours le réseau, assez mal vu par les supporters. Un deuxième échec après le "coup" Michel est fortement déconseillé.

 

La classe éco

Paco Jémez : cet inconnu de 45 ans, entraîneur du Rayo Vallecano, l'est moins depuis que son nom a été évoqué pour remplacer Bielsa l'été dernier. Il avait, d'ailleurs, déclaré au Phocéen être intéressé par le poste. Grand admirateur du Loco, ce fort caractère est un entraîneur atypique, très estimé en Espagne pour son football ultra-offensif. Il est réputé pour faire beaucoup avec pas grand-chose, mais on attend de le voir avec une grosse équipe.

Avantages : sa philosophie "bielsiste" et son amour du spectacle offensif. Ses joueurs doivent suer sang et eau pour faire plaisir au public. Un entraîneur "roots" qui pourrait être apprécié au Vél' et qui parle (un peu) français.
Inconvénients : si son Rayo marque beaucoup de buts, il en prend aussi énormément. Aucune garantie sur sa capacité à diriger un cran au-dessus. Il est sur le point de resigner au Rayo.

 

Le Breton

Jocelyn Gourvennec : le petit dernier de la liste, pour ceux qui apprécient sa personnalité aux antipodes de la furia marseillaise. C'est d'ailleurs ce qui l'a empêché d'éclater à l'OM lors de la saison 98-99. En revanche, il sait ce qu'il veut comme entraîneur, et son parcours avec Guingamp, du National à la coupe d'Europe, force le respect, d'autant que sa capacité à faire progresser ses joueurs est avérée. Un pur technicien et tacticien sans chichis, loin de toute polémique. Il semble tellement loin des sunlights marseillais qu'on se dit que l'expérience pourrait être intéressante. Encore un pari.

Avantages : tout le monde lui prédit un grand avenir, alors pourquoi ne pas tenter le coup avant de le voir éclater ailleurs ?
Inconvénients : vu son caractère, l'aventure peut tourner court au premier coup de vent. Pas vraiment le profil de l'entraîneur de l'OM à qui l'on demande des résultats immédiats. Lui-même doit penser la même chose, d'ailleurs.

 

La blague

Michel : la grosse cote. Du 1000 contre 1, même ! Étant encore sous contrat, on est obligé de l'inclure dans cette liste, même si on est quasiment certain de ne plus le voir la saison prochaine. Arrivé avec un a priori plutôt favorable, il va certainement repartir avec un bel échec sous le bras. Attention : il serait injuste vis-à-vis de lui de ne pas préciser que cet échec est largement partagé.

Avantage : encore sous contrat.
Inconvénient : encore sous contrat.

 
> En vidéo, les fiches complètes des entraineurs.