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Balotelli : le temps joue pour l'OM

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 14/08/2018 à 07:00

Balotelli : le temps joue pour l'OMBalotelli : le temps joue pour l'OM

Il y a des feuilletons à rebondissements, et d'autres qui n'en finissent pas, avec juste ce qu'il faut pour tenir le spectateur en haleine, sans pour autant le faire bondir sur son canapé. C'est un peu le cas de celui du transfert de Mario Balotelli à l'OM, que l'on a estimé possible, puis probable, et enfin quasi bouclé lors de sa visite à La Commanderie le 8 juillet dernier. Une visite synonyme de dénouement, même si le fantasque attaquant italien n'était pas accompagné de son non moins fantasque agent Mino Raiola. Finalement, il fallait voir dans cette absence un signe, car ce dernier possède l'avenir de son poulain entre ses mains et il n'a pas encore lâché la bride. De leur côté, les dirigeants olympiens jouent une partie de billard en trois bandes. La proposition faite au joueur semble lui convenir, ce qui n'est pas encore le cas pour le gourmand Raiola, ni pour les dirigeants niçois, qui, selon L'Equipe, n'auraient pas eu de nouvelles de leurs homologues marseillais depuis bientôt un mois.

Les portes se ferment une à une

Un stand-by inattendu pour un transfert que l'on croyait prioritaire pour l'OM. Pourtant, en observant le manège de près, on peut estimer que la partie tactique jouée par les décideurs olympiens a du sens. En effet, Jacques-Henri Eyraud regarde les obstacles tomber un par un, avec la clôture du mercato anglais il y a trois jours, et bientôt celle du marché italien (le 17 août), peut-être le plus dangereux. Raiola a tout fait pour placer Super Mario chez ses amis du Napoli, mais ces derniers ne semblent pas sur la même longueur d'onde. Du coup, on évoque des pistes moins clinquantes, comme Parme et même Sassuolo dernièrement, mais on voit mal le joueur snober l'OM pour galérer dans le bas de tableau de la Serie A. Il reste donc le marché espagnol, mais les gros bras de la Liga semblent tous pourvus en attaque, avec notamment Valence qui a signé Gameiro et Batshuayi ou encore le FC Séville qui a pris André Silva au Milan. Même chose pour la Bundesliga, qui ne s'est pas manifestée pour le moment et qui, de toute façon, n'est pas du genre à accorder facilement le salaire (autour de 800 000 euros par mois) rêvé par l'Italien. La Chine n'étant pas une option pour lui, il faut donc surveiller la Turquie et la Russie qui, elles, sont toujours capables d'aligner les devises pour attirer du lourd. Comme la France, ces destinations fermeront les vannes le 31 août.

Rivère sous pression

Cet état des lieux semble bien indiquer que l'OM constitue la destination idéale pour Balotelli, et que ce constat s'impose tous les jours un peu plus dans ce compte à rebours. L'Italien semble l'avoir intégré, et son agent pourrait faire de même après avoir tiré sur toutes les ficelles, de même que l'OGC Nice qui a besoin de cash pour attirer un nouvel avant-centre. En acceptant de jouer la montre, l'OM pourrait donc s'imposer sans trop avoir à lutter. Les propos du président de Nice, Jean-Pierre Rivère ne disent pas autre chose : en se désolant de l'offre de l'OM face aux caméras de Canal+, en assurant qu'il ne s'exprimera sur le sujet qu'une fois le mercato clos, il confirme ce qui se murmure en coulisses : Nice ne veut pas repartir avec l'Italien pour une troisième saison en pointe. Si tout se passe comme prévu, à la fin du mois d'août, le président niçois n'aura pas d'alternative. Ce sera soit une vente à l'OM, même pour un montant qu'il juge aujourd'hui ridicule (soit la clause de 10 millions moins la prime réclamée par Raiola) soit une année de plus à Nice alors que son entraîneur a dit publiquement qu'il fallait trouver une solution pour qu'il s'en aille et un très gros salaire à assurer pour 12 mois supplémentaires. Si ça passe aux conditions de l'OM, ce pourrait donc être un sacré coup, qui permet au club olympien de disposer d'une pointe d'envergure sans pour autant y consacrer tout son budget. Encore faut-il que ça passe car ce n'est pas sans risque.