Le discours de Jacques-Henri Eyraud avant la finale

Ce mercredi Jacques-Henri Eyraud a passé une heure à répondre à vos questions sur le plateau du Phocéen, entouré de Romain Canuti, Michel Aliaga (France 3 Provence-Alpes) et Karim Attab (Maritima Médias). Le président olympien n'a éludé aucun sujet, qu'il s'agisse de la finale à Lyon, des supporters, de la saison, ou encore de l'avenir du club. Voici un condensé de ses réponses, avec ci-dessus l'émission intégrale en vidéo :

Le manque de places pour la finale : "On aurait voulu que ceux qui nous suivent depuis le début de l'aventure soient avec nous à Lyon, mais nous avons eu de la part de l'UEFA un quota très limité avec 11 500 places. Il y a eu beaucoup de discussions, mais nous n'avons pas réussi à en avoir plus. Nous sommes les premiers désolés".

Sa plus grande fierté cette saison : "C'est justement que l'équipe a redonné sa fierté au peuple marseillais avec des victoires historiques. Ça me comble par rapport à tout le travail qui a été fait. Notre métier, c'est de rendre les gens heureux".

Le choix d'avoir conforté Rudi Garcia en septembre, malgré les résultats difficiles : "À aucun moment, cette idée ne m'a traversé l'esprit. Je suis tellement heureux d'avoir choisi Rudi, avec ce qu'il démontre à la tête de cette équipe au niveau des résultats et surtout de l'état d'esprit affiché. Sa venue est la décision la plus importante que j'ai prise depuis mon arrivée et il sera évidemment là la saison prochaine".

Les compliments de Bernard Tapie à son égard : "J'en suis ravi, car il est un symbole de l'OM. Il a laissé une marque indélébile. J'espère que cette fin de saison que nous vivons lui donne de la force pour lutter contre la maladie".

Comment il a vécu Salzbourg : "Pour tout vous dire, j'avais pronostiqué une défaite, mais qu'on se qualifierait. Je savais que l'équipe marquerait un but".

La menace d'éventuels incidents à Lyon : "On attend tellement qu'il y ait des incidents... Il y a cette chanson, avec ces mots de "tout casser à Lyon", qui a été mal perçue. Il ne faut pas laisser cours à ce type de fantasmes. Je suis certain que les supporters se comporteront comme ils l'ont fait depuis le début de la campagne : d'une manière qui est unique dans ce pays".