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Interview

"L'OM, ça restera toujours l'OM"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 24/05/2016 à 07:00

"L'OM, ça restera toujours l'OM""L'OM, ça restera toujours l'OM"

C'est une rengaine qui revient à chaque fois que l'OM est plongé dans une grande incertitude. Alors que les nouveaux investisseurs se font attendre, que le club pourrait repartir pour une saison de transition, les produits du cru, qui ont réussi à se faire remarquer dans le monde pro par une autre voie, sont regardés avec une attention toute particulière. C'est le cas actuellement de Faïz Selemani. L'homme du début de saison-canon de Consolat est parti pour Niort à la fin du mois d'août alors que l'OM s'était penché sur son cas. Une saison plus tard, il a réussi ses débuts en Ligue 2 avec une saison pleine et des buts qui ont fait le bonheur de Youtube. Même si le milieu droit s'efforce de garder la tête sur les épaules, l'OM reste l'OM. Une note d'espoir, quelque part. 

Faïz, tu as confirmé après ton gros début de saison à Consolat.

Faïz Selemani : "Même si ça a été une saison difficile, on ne s'est sauvé qu'à deux journées de la fin, ça s'est bien passé pour moi. J'ai quand même fait 30 matchs de Ligue 2, ce n'est pas rien pour moi. J'ai mis quelques buts, fait quelques passes décisives donc je suis content. En ce qui concerne Consolat, j'ai continué à suivre leur saison. Je n'ai que des amis là-bas, je les ai encore souvent au téléphone, que ce soit Ben Boina, M'Changama ou Gigliotti. J'espère qu'ils vont réussir à monter en Ligue 2". 

Au moment de signer à Niort, il paraît que l'OM était aussi intéressé par ta venue. 

F.S : "J'étais au courant, c'est le coach Nicolas Usaï qui m'avait dit que l'OM s'était positionné. Mais après il n'y a pas eu de suite parce que comme l'a dit le président, l'OM n'a pas voulu mettre d'argent sur moi. Monsieur Mingallon ne voulait pas, il trouvait que c'était une honte qu'un club comme l'OM ne soit pas capable de mettre ne serait-ce que 30 000 euros sur moi, en plus pour me prêter derrière. Pour moi c'était un gros regret sur le moment. Mais aujourd'hui je ne regrette pas du tout d'avoir signé à Niort. C'est vraiment un bon club avec des personnes formidables. Karim Fradin et Régis Brouard (le directeur sportif et l'ancien entraîneur du club, ndlr) notamment m'ont beaucoup aidé. Et puis c'est un club où on m'a montré qu'on me voulait vraiment. Ils m'ont appelé. Marseille, je n'ai eu personne au téléphone. Quand tu n'as pas de nouvelles... si c'est pour aller en CFA, autant rester à Consolat en National". 

Mais si c'était un regret de ne pas signer à l'OM, ce que ce club représente quelque chose pour toi. 

F.S : "Evidemment. J'ai plein de souvenirs, que ça soit au virage sud ou au virage nord. Mon père travaillait comme stadier donc j'y suis allé dès le plus jeune âge. L'OM, c'est un rêve. Quand on m'a dit qu'ils s'intéressaient à moi, j'ai eu les yeux qui pétillaient. Comme tout Marseillais j'imagine, l'OM ça restera toujours l'OM". 

Avec la situation délicate du club, les solutions à moindres frais, des éléments venant de Ligue 2, pourraient avoir leur chance. 

F.S : "Chaque chose en son temps. Je n'ai fait qu'une saison en Ligue 2. Trente matchs en Ligue 2, à l'échelle de l'OM, ce n'est rien du tout, j'ai encore beaucoup à prouver. J'espère monter mes statistiques pour la saison prochaine, progresser, je ne me pose aucune question par rapport à l'OM". 

Le cas de Romain Alessandrini, un Marseillais qui est revenu à l'OM et qui s'est fait conspuer cette saison, ça fait réfléchir ?

F.S : "C'était une saison compliquée pour tous les joueurs de l'OM. Je n'ai pas fait attention à sa situation spécifique, mais j'ai l'impression que c'était dur pour tout le monde, ce qui est logique dans le football, c'est collectif".