Courbis : "Il faut Copperfield à l'OM"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 30/04/2016 à 07:00
Dimanche, interviewé dans le Canal Football Club, Rolland Courbis a évoqué la possibilité d'un retour à l'OM : "Si on veut me rencontrer, évidemment que je trouve ça sympa. Si je laisse la modestie de côté je trouve même pas stupide de la part d'un investisseur d'avoir mon point de vue. Après il en ferait ce qu'il en veut. Rencontrer les investisseurs de l'OM oui. Mais un retour à Marseille ça me permet tout simplement impossible, impensable. J'y ai de bons souvenirs, j'en ai aussi de moins bons. Mon expérience à l'OM, elle est derrière". Des propos qui ont eu le mérite d'interpeller. Et même de penser à un nouveau scénario : celui d'un Courbis directeur sportif. Une bonne idée ? Avant d'aller plus loin, Le Phocéen a décidé de demander à l'actuel entraîneur de Rennes de préciser sa pensée.
Rolland, est-ce qu'après votre annonce de dimanche dernier, vous avez reçu des coups de fil de Marseille ?
Rolland Courbis : "Je n'ai pas fait une annonce, j'ai répondu à une question. Ca fait plusieurs fois qu'on me la pose, qu'on me demande ce que je dirais si des repreneurs me sollicitent. J'imagine que l'on dit la même chose à Bernard Tapie, à Pape Diouf... Ne serait-ce que par politesse et par correction, ça me paraît être la moindre des choses de les rencontrer. Mais ce n'est pas une annonce puisque je précise quand même que le challenge avec des repreneurs ne m'intéressait pas".
On évoque pas un retour de n'importe qui. Ca doit vous faire plaisir.
R.C : "C'est déjà sympa puisque c'est réciproque. L'OM ne me laisse pas indifférent, et c'est le cas également pour Pape ou Bernard. C'est vrai que cette affection, cette sympathie réciproque, je la trouve déjà logique, et je la trouve sympa".
Quand on y pense. C'est un challenge pour vous. Parce qu'il y a toute une équipe à refaire à l'OM entre les départs en fin de contrat, les retours de prêt, les joueurs vendus...
R.C : "Le challenge avec quoi ? Vous me parlez comme s'il y avait un investisseur, une somme d'argent, un objectif... Mais le challenge de quoi ? Avec qui, avec quoi ? S'il n'y a plus d'effectif, qu'il n'y a pas de repreneurs, il ne faut ni appeler, Pape Diouf, ni Bernard ni moi mais David Copperfield. On parle sur des choses imaginaires. On a eu quand même un exemple avec Didier Deschamps. Une fois on lui a proposé ce challenge (en 2006, ndlr). Il n'avait pas la possibilité de recruter, à part peut-être Celestini en numéro 6. Il a dit au revoir. Trois, quatre ans après, quand il peut prendre Lucho à Porto, MBia pour 12, Diawara à 8, là tout de suite il a eu de l'affection... Mais même moi en 1997, il y avait de l'argent pour prendre Ravanelli et Dugarry".