Au micro de France Bleu Provence, Pape Diouf est revenu sur la situation actuelle de l'OM. Dans un langage châtié mais sans concession.
Invité du "Club Foot Marseille" sur France Bleu Provence (dont vous pouvez écouter le podcast ici) Pape Diouf a distribué les bons et les mauvais points des principaux acteurs de cette fin de saison difficile à l’OM.
Si l’ancien agent avait le sourire avant l’enregistrement de l’émission, parlant football et sémantique, s’indignant que l’on parle de prise de risques en lieu et place de prise d’initiative, il a durci le ton lorsqu’il a fallu s’exprimer sur son successeur, Vincent Labrune : "Quand on est le président d’un club comme l’OM, on ne peut pas passer son temps à se concilier les bonnes grâces de la presse, essayer de désarmer toute forme de critiques possibles et passer son temps à faire des deals avec certains associations de supporters. Il faut être au devant, être prêt à donner des coups et à en recevoir, à susciter la passion qui est l’ADN même de ce club. On ne peut pas uniquement s’appuyer sur le club pour faire sa promotion."
Lors d’une tribune libre en fin d’émission, il a rappelé à Margarita Louis-Dreyfus que l’OM était un "bien public".
Cependant, l’ancien président a pris la défense de Didier Deschamps qu’il trouve trop esseulé. Comme on pouvait s’y attendre, il a également assuré qu’il fallait trancher dans le conflit qui perdure entre l’entraîneur et José Anigo.