Face au Paris SG, l'OM s'est imposé 3-0 au Stade Vélodrome, pour le compte de la 15e journée de L1. Compte rendu du match.
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Une entame déterminante
D'entrée de match, Lucho avait donné le ton de ce Clasico : une faute sur Sissoko au bout de deux secondes de jeu ! Disposés en 4-2-3-1 avec comme surprises les titularisations de Mbia et Lucho à la place de Cheyrou et Valbuena, victimes de leur prestation ratée contre l'Olympiakos, les hommes de Didier Deschamps démontrèrent un engagement total sur les premiers ballons. On avait réclamé des guerriers, on les a eus ! Et il n'y a pas de secret : quand on entame une partie avec une telle envie, on est souvent récompensé : à la 8e minute, Azpilicueta adressa un très bon centre, superbement propulsé de la tête par Rémy qui ouvrit le score, "mangeant" au passage Lugano dans son duel aérien (8e, 1-0). Paris asphyxié
La suite fut moins rose pour le meilleur buteur de l'OM, puisque sa cheville tourna sur une mauvaise réception. Rémy dut ainsi quitter prématurément ses coéquipiers, et comme Gignac a été écarté du groupe, il ne restait que Jordan Ayew comme attaquant disponible pour le remplacer (31e). Ce coup dur pour l'OM perturba quelque peu les Olympiens, puisque dans la foulée, Sissoko trouva le poteau de Mandanda sur un superbe tir (35e). C'était là la seule véritable occasion pour des Parisiens complètement pris par l'engagement des Marseillais. Les Menez, Pastore et autres Nenê étaient transparents, et surtout, ils commençaient à devenir très nerveux, contrariés par la défense agressive d'un OM qui faisait valoir sa dimension athlétique pour contrer la technique parisienne. Ayew, Amalfitano, les symboles
Comme tout cela avait fonctionné à merveille en première mi-temps, on attendait de voir si les Olympiens allaient pouvoir rééditer leur performance sur 45 minutes supplémentaires. L'entame au retour des vestiaires nous rassura pleinement, car l'OM continua à mettre une sacrée pression au PSG, si bien qu'Antoine Kombouaré décida de remplacer en même temps Gameiro et Pastore, fantomatiques tous les deux, par Erding et Bodmer. Pendant ce temps-là, Jordan Ayew et Amalfitano, chauds bouillants face à Sakho et Nenê, rappelaient que la détermination des Olympiens était énorme ce soir. Et comme de par hasard, ces deux-là se retrouvaient quelques minutes plus tard décisifs : après un nouveau gros pressing payant sur le porteur parisien, Jordan lança Amalfitano qui croisa parfaitement son tir pour le but du 2-0 (66e, 2-0). R.C. |
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But(s)
Carton(s) Jaune(s)
Carton(s) Rouge(s)
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9e :
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47e : LUCHO ! Azpi et Amalfitano sont côté droit, Azpi centre à ras de terre pour Lucho, mais Lugano surgit et lui enlève le ballon, corner. |
La rédaction