Face à Lyon, l'OM a concédé un match nul 2-2 au Stade Vélodrome, pour le compte de la 22e journée de Ligue 1. Compte rendu du match.
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Premier quart d'heure lyonnais
Chaud, chaud cet Olympico ! Dans le froid, grand froid, du Vélodrome, on a assisté à un joli duel de haut de tableau, tout au moins en première mi-temps. Et pourtant, les conditions étaient loin d’être idéales, entre le climat glacial et le match de la coupe de la Ligue joué en milieu de semaine par les deux équipes. Aussi, alors que l'OL ne pouvait se plaindre que de sa défense centrale inédite (le jeune Umtiti associé à Koné), le reste de l'effectif affichant complet, l'OM déplorait les absences de Valbuena, Mbia, Gignac et des frères Ayew, ce qui fait beaucoup. Si la première mèche est allumée par l'OM (tir au-dessus d'Amalfitano, 2e), le début de match est lyonnais. Il faut à deux reprises un Mandanda vigilant pour éviter à l'OL d'ouvrir le score, Gomis butant à bout portant sur le gardien olympien (8e) et Bastos voyant son centre vers Lisandro, tout seul pour conclure, être intercepté in extremis par "Il fenomeno" (10e). L'OM est en difficulté, notamment sur son flanc droit où Bastos fait des misères à Azpi, comme à l'aller... De retour de la CAN, Diawara prouve une première fois qu'il n'est pas en forme en découpant Lisandro sur un tacle en retard (12e). Juste avant la pause, le Sénégalais marquera contre son camp, mais nous n'en sommes pas encore là. Un excès de confiance ?
Car passé ce premier quart d'heure peu engageant, l'OM réagit. Et de quelle manière ! Sur un superbe travail de Kaboré - à l'aise dans l'entrejeu - Cheyrou vient conclure au point de penalty une action qu'il avait lui-même initiée (16e, 1-0). Légèrement hors jeu, Brandao aurait pu être sanctionné sur l'action, mais il n'en est rien et l'OM se met à dominer outrageusement les débats face à une équipe lyonnaise en perdition. La confiance des Olympiens dans leurs gestes techniques, leur impact dans les duels, tous ces ingrédients nous rappellent le magnifique OM-PSG (3-0). Le Vél' croit vraiment revivre le scénario parisien quand Amalfitano adresse un centre du gauche magnifiquement conclu par Brandao... et du droit s'il vous plait (34e, 2-0). Hélas, les joueurs de Didier Deschamps vont alors faire preuve d'un relâchement coupable, mélange d'excès de confiance et de baisse de concentration. Le meilleur olympien, NKoulou, le prouve en abandonnant le marquage de Gomis sur un corner dévié au premier poteau, qui ne se fait pas prier pour fusiller Mandanda (36e, 2-1). La suite, on la connait, le centre de Cissokho prolongé malencontreusement par Diawara dans ses propres filets (45e, 2-2). Au pire moment, l'OM se fait rejoindre. Les Olympiens vont donc devoir faire preuve de la même force de caractère que leurs adversaires ont eue pour revenir dans le match. Il faut dire que l'OL avait retourné pareille situation mardi à Lorient... Une 2e mi-temps plus terne Au retour des vestiaires, les Lyonnais confirment qu'ils ont repris l'ascendant sur les Marseillais, mais Gomis rate le coche d'une frappe dans le petit filet (55e). L'OM sort un peu la tête de l'eau, avec Diarra qui sonne la révolte d'une frappe du gauche repoussée en corner par Lloris (60e). Très discret jusqu'ici, Rémy oblige lui aussi le portier de l'OL à s'employer sur une frappe enroulée (69e). Juste avant d'être remplacé par Fanni car très proche d'un 2e jaune, Diawara expédie une frappe au-dessus des cages lyonnaises (70e). La pression est marseillaise et Lyon cherche désormais à tenir ce nul en espérant un contre meurtrier. Mais c'est à ce moment-là que l'absence de Valbuena (voire d'un André Ayew, par ailleurs décisif avec le Ghana ce soir) se fait le plus sentir dans le secteur offensif olympien, qui peine à se montrer dangereux. Briand est même tout près de donner l'avantage à l'OL après un débordement de Reveillère face à Morel, décidément à la peine (80e). Dans les arrêts de jeu, il faut encore un grand Mandanda pour sauver l'OM de la défaite sur une tentative de Lisandro (90e+3). Les Olympiens manquent donc l'occasion de passer devant Lyon et de monter sur le podium : rageant quand on menait 2-0... R.C. |
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9e : MANDANDA ! Sur un centre de la gauche, Lisandro évite la sortie du ballon et il met en retrait, le ballon est cafouillé, Cheyrou manque son tacle, mais Gomis récupère et frappe à six mètres de Mandanda, le portier marseillais fait la parade ! Ouf ! |
55e : GOMIS ! Briand décale Gomis sur la droite de la surface, il frappe au premier poteau, c'est dans le petit filet extérieur ! Ouf ! |
La rédaction