Face à Bordeaux, l'OM a fait match nul au Stade Vélodrome, pour le compte de la 17e journée de Ligue 1. Compte rendu du match.
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Real-Barça, c’est la référence en matière de football : au Bernabeu, la tension entre les deux équipes n’a d’égale que la qualité technique des acteurs. OM-Bordeaux, c’est plutôt la référence en matière de boucherie : ces dernières années au Vélodrome, les Marseillais ont plutôt fait parler les muscles. Pour preuve, c’est le dernier bon match de Brandao avec l’OM, en janvier dernier, comme c’était la dernière sortie remarquée de Rodriguez deux ans auparavant. Comme un écho au récent licenciement de l’ancien stoppeur, cette partie-là n’a pourtant plus rien à voir avec les anciennes affiches. Domination marseillaise stérile
L’OM domine outrageusement le début des hostilités, se créant une grosse occasion dès la 5eminute de jeu. Bon flair d’Amalfitano au pressing, qui trouve un bon relais avec Valbuena et qui peut ainsi adresser un bon centre à Cheyrou au point de penalty. Mais Benoît frappe largement au dessus. À ce moment, les spectateurs ne s’imaginent absolument pas avoir assisté à la plus nette occasion de la première mi-temps. C’est pourtant le cas. L’OM a de bonnes intentions, l’absence de Mbia au milieu ne se fait pas sentir alors que les offensives sont toutes tentées collectivement. Problème, aucune n’aboutit vraiment. Ce n’est pas faute pour la triplette Valbuena-Ayew-Traoré d’essayer de perforer sur le côté gauche. Mais les faits sont cruels, 1 tir cadré en 45 minutes, et il est pour Bordeaux. Le physique fait défaut en seconde
Le second round repart sur les mêmes bases. Rémy, bien lancé par Diarra plein axe, constate à son tour que Cédric Carrasso est toujours impeccable quand il s’agit de revenir jouer au Vélodrome. Juste devant lui, Henrique, qui s’est fait ouvrir l’arcade, porte un strap et un filet. Jean-Louis Pacull au micro de RTL n’hésite pas à le qualifier de saucisson. C’est pourtant avec son partenaire de défense centrale, Planus, que l’OM arrive à doubler son capital occasion franche. Cheyrou balance devant, le Bordelais rate son interception et Rémy, légèrement décalé sur la gauche, peut filer au but. Sa frappe croisée frôle le poteau adverse. Toujours pas cadré. Charles Kaboré, entré en jeu à la place de Diarra, qui bénéficie d’un bon travail de Cheyrou, frappe lui aussi au dessus des 20 mètres à la 75e. Physiquement, les Marseillais commencent alors à pêcher, s’écroulant de plus en plus souvent au contact, osant de moins en moins faire de crochet. Pas de miracle à la fin du match
Dès lors, l’OM, comme à Dortmund, doit s’en remettre à un exploit individuel pour sauver son match. Sauf qu’ici, l’entrant de dernière minute se nomme Lucho Gonzalez. Au mieux, il laisse passer un ballon entre ses jambes pour donner l’opportunité à Valbuena de centrer pour un Jordan Ayew trop court. À la 88e, c’est Valbuena qui croit donner les trois points d’une tête rageuse, mais Carrasso se déploie comme il faut. Les Olympiens ont de quoi être déçu. Cependant, cela aurait pu être pire. Peu de temps avant, Mandanda a été contraint de sortir la double parade face à un Modeste qui s’était présenté en face à face. Si ce match n’était pas une boucherie, ce n’était toujours pas Real-Barça. R.Ca. |
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6e : OH CHEYROU ! Sur une récupération de Valbuena, Amalfitano rentre dans la surface et donne un caviar en retrait à Cheyrou, qui hélas, reprend au-dessus : quelle occasion pour l'OM ! |
57e : OUH REMY ! Sur un superbe long ballon de Cheyrou, Rémy s'échappe côté droit, il repique dans l'axe et enroule une frappe du droit qui passe juste à côté ! |
La rédaction