Face à Caen, l'OM s'est imposé 1-2 au Michel D'Ornano, pour le compte de la 16e journée de L1. Compte rendu du match.
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Sitôt la correction face à Paris entérinée, les joueurs olympiens avaient été clairs : pour parler de renouveau, il fallait d’abord attendre ce match à Caen. Cinq jours plus tard, au coup d’envoi, Didier Deschamps fait tout pour maintenir cette dynamique : à l’exception de Morel et Rémy, ménagés pour Dortmund, le même onze est aligné. DD se garde donc Sabo, Gignac, Valbuena, Cheyrou et Kaboré au chaud sur le banc, sans doute pour se faire des blagues et resserrer les liens. Marseille prend le match par le bon bout.
Dès le début du match, les supporters marseillais ont de quoi être rassurés. Déjà, N’Koulou fait sa boulette dès la 2e minute de jeu, et elle est sans conséquence. Surtout, les Olympiens semblent être dans de bonnes dispositions. Ce n’est pas un affrontement entre le 9e et le 10e, mais bien un match où une petite équipe du championnat reçoit un cador. La possession de balle est pour l’OM, Caen mise sur un contre avec la vitesse de Nabab, qui profite cependant d’un appel pour prouver qu’il est bien plus rapide que Souley Diawara. Si les Marseillais préfèrent s’appliquer, ils ne tardent pas cependant à concrétiser. Mandanda coûte l'égalisation, mais l'équipe ne plonge pas.
À la 20e, sur ce qui est désormais son côté fort, le droit, avec la paire Azpilicueta-Amalfitano. L’ancien merlu passe devant Raineau à l’expérience, lui casse les reins sur la touche de balle suivante et centre en direction du but. Sorbon détourne sur sa barre transversale de la tête, André Ayew, à la réception, ajuste sans trembler. 0-1. De quoi se dire que le plus dur est fait. Mais non. Juste derrière, sur une frappe aux 20 mètres dans un angle fermé, Mandanda relâche la balle, et fauche Nabab en voulant se rattraper. Frau égalise en force sur penalty et pose une vraie question : Est-ce que l’OM va sombrer mentalement ? Même si Nabab offre un deuxième frisson, même si les offensives olympiennes ne sont pas impressionnantes, au moment où M.Cailleux renvoie les deux équipes aux vestiaires, la réponse est non. Rush offensif de Souley et dernière demi-heure à trembler...
Pour ce qui est de la concrétisation, il faut attendre la 50e avec un corner contré énergiquement par Diawara. André Ayew remonte la balle, mais il peut compter juste à côté sur Souley qui se lance à fond de cale vers le but adverse. Le numéro 20 lui glisse la balle et le stoppeur sénégalais centre pour Jordan Ayew qui finit l’action comme il faut. L’OM reprend l’avantage et s’applique à la garder plus de cinq minutes. Pour relancer la partie, les Caennais durcissent le jeu. Herteaux s’envoie sur la cheville de MBia et ne récolte qu’un jaune. Le Camerounais est pourtant contraint de quitter le jeu. Énervés, les Phocéens perdent un peu d’influx sur la partie. Sur le coup, ils perdent aussi le contrôle du jeu. Si l’OM ne creuse pas l’écart, Amalfitano bouffant la feuille de match à la 87e, si la défense tremble jusqu’au bout, la victoire est à l'arrivée. Les Phocéens font coup triple : 3 points qui font du bien au classement, un avantage psychologique avant le quart de finale de coupe de la Ligue et la meilleure des manières pour préparer Dortmund. Même si Gignac s’est blessé, voyant ses adducteurs lâcher dans le temps additionnel. R.Ca. |
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21e : BUT DE A. AYEW, et l'OM ouvre la marque ! Traoré centre de la gauche, le ballon est repoussé, mais il revient sur Amalfitano côté droit, il frappe, le ballon est contré, il rebondi sur la barre, André Ayew est là et il marque dans le but vide !
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52e : BUT DE J. AYEW, Diawara repousse le corner de Caen. André Ayew remonte le ballon, il décale Diawara sur la droite qui a suivi, il donne à ras de terre pour Jordan Ayew qui marque d'un tir au niveau du point de penalty ! L'OM mène 1-2 !
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La rédaction